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jeudi 14 mai 2020

Échec successoral chez les bamileke

Synoptique de l’échec successoral dans la bourgeoisie bamilekés. 

Les bougeoirs bamilekes ont tout réussi, sauf à asseoir une bonne politique de succession après leur mort . Les exemples de succession ratées s’accumulent et le résultat est toujours le même à la fin : c’est péremptoire . 
Les avocats et les tribunaux interviennent toujours à la fin pour  leurs propres intérêts au détriment de ceux des enfants et de la famille. 
Les enfants s’entredéchirent et préfèrent tout perdre que s’entendre. 
La victoire ici se définit par celui qui réussi à geler les biens ou à faire nommer un séquestre tout puissant qui trouve ici l’occasion de constituer sa propre fortune dans un délai relativement court . 

Le problème est profond et mérite qu’on l’évoque en vue d’y trouver un début de solution et surtout , conseiller les futurs richissimes indépendamment de leurs tribus ou de leurs origines . 
La succession ne devrait pas être une goulotte d’étranglement , mais une occasion pour pérenniser la fortune familiale et préserver le rang social de la famille et de ses contributions multiformes dans la nation . 
De nombreux grands noms ont aujourd’hui disparu sous l’auspice des successeurs mal intentionnés et incapables d’être à la hauteur de la tâche à eux confiée par leurs parents . 
Il est important de revenir à la genèse de ce problème majeur dans la société d’aujourd’hui et d’en définir la points focaux qui nous ont conduit dans cet hécatombe : 

Le dorlotement des enfants : 

De nombreuses familles riches ont rendu leurs enfants intouchables, bref comme de demi-dieux , leur enlevant sans le savoir , la hargne qui devrait habiter tout bâtisseur du futur . 
Les enfants « présidents » sont devenus depuis plusieurs années à la mode : ils giflent les enseignants , vont à l’école avec des grosses voitures , défient les enseignants, humilient les autorités et ne respectent aucune loi car papa veille . 
Les enfants « présidents » ne passent pas les diplômes , n’échouent jamais , ne font aucun effort dans la vie pour challenger le savoir , et pire, passent le temps à attendre la mort de papa pour le partage des biens . 
Ils se font entourés par des profiteurs de toutes parts qui les couvrent d’éloges et les maintiennent dans une léthargie qui n’augure pas de lendemains meilleurs pour ces futurs successeurs . Les calculs sont clairs : ces profiteurs veulent leur part du gâteau successoral.  

Les parents en croyant aimer leurs enfants , leurs ont privé des seules substances capables de faire d’eux des véritables hommes de demain. 
Ceux qui parviennent à obtenir un baccalauréat sans  effort , achètent des faux diplômes sur le plan international pour prouver à leurs parents qu’ils méritent d’être leurs dignes successeurs. Ils passent le temps à l’étranger dans les boites de nuit , les bars , les restaurants ou à organiser les séances de barbecue pour prouver à leurs interlocuteurs qu’ils restent bel et bien les présidents . 
Ils s’arrangent avec des amis profiteurs pour fabriquer des faux diplômes à présenter à leurs parents pendant leur retour au pays . 
Certains vont jusqu’à simuler de fausses cérémonies de délivrance de diplômes avec photos à l’appui aidés en cela par Photoshop. 
Pour ceux qui sont retournés en hexagone après avoir obtenus leurs parts dans les successions qu’ils dilapident bite fait, ils deviennent des rudes opposants et des agents principaux dans la propagation de la haine . 
Des diplômes internationaux sans valeurs réels fusent de partout, poussant les vrais méritants à s’étonner du manque de jugeote et de management skills de leurs patrons face aux problèmes évidents en cas de succession active . 

La polygamie : 

Longtemps accusée et présentée dans la quasi totalité des successions comme le noeud des problèmes à cause de la haine et de la concurrence que les femmes entretiennent entre les enfants , le doute s’installe aujourd’hui dans les mémoires lorsque voit des familles monoparentales s’entredéchirer avec une hargne encore plus  violente lors des successions ! 
De nombreux cas de ménages monogames dans lesquels les enfants sont tellement opposés sont légions dans notre société : chacun veut sa part et est déterminé à utiliser tous les moyens à sa portée pour y parvenir , y compris le meurtre . 
Les enfants d’une même matrice face à l’argent se détestent tellement qu’on se demande où est passé l’amour ombilicale présenté comme la plus grande valeur humaine . 

Le goût de la luxure: 

À la mort des parents , les successeurs veulent absolument devenir très rapidement les nouveaux riches du coin . 
C’est la course à la plus belle voiture et chère , la plus belle maison en hexagone, les plus beaux habits et les plus beaux voyages : on dépense sans compter d’ailleurs , on n’a jamais rien appris . 
La vie les premières années de la succession est belle et certains vont même jusqu’à étaler la fortune en nombre d’années : sauf que très vite , on n’honore plus les engagements , les problèmes commencent et les affaires florissantes au temps des parents deviennent un mirage : tout s’effondre et les milliardaires d’hier habitués à l’argent facile prennent la société comme cible pour dépeindre  leurs haines . Ils accusent l’état de tout et de rien . 

Notre société se meurt à cause de l’excès de zèle lié parfois à un sentiment miroitant de supériorité sur les autres : 
«  on ne touche pas à mon petit « , 
«  peux-tu aider mon fils à obtenir le concours ? » , 
«  donnes les bonnes notes à mon fils à l’école » , «  tu as le réseau ? » , 
«  volons le courant d’ENEO la nuit pour allumer tous les climatiseurs » , 
« mon fils est le mieux habillé parmi tous ses camarades », 
« le chauffeur de mon fils est un maguida » , « mes enfants n’aiment pas le bruit » . 
Nous avons détruit l’avenir de nos sociétés en élevant des moribonds qui à la moindre difficulté se retournent contre nous et ratent ainsi le futur . 
Nous devons nous poser toujours la question de savoir pourquoi ce sont les enfants des pauvres qui commandent toujours ceux des riches à la fin et occupent des meilleures places dans la société ! 
Les enfants de riches sont où ? 
Ils sont Dans les snacks bar, les grands restaurants , les réunions  nostalgiques entretenues  par leurs pairs en se contentant des maisons que papa a laissé avant sa mort : quel échec notoire ! 
Les enfants pauvres apprennent très vite à se battre , à affronter la vie : leurs diplômes sont vraies et mérités : leurs parents n’ont pas appelé le professeur à la maison afin de l’amadouer : ils ne connaissent mêmes pas les profs . Ils savent développer et multiplier, et surtout , maîtrisent leurs dépenses. 
Ceux qui deviennent des personnalités essaient de privilégier l’éducation des enfants et le culte du mérite . 

Nous devons arrêter avec cette spirale de médiocrité pour rendre aux successions, leurs lettre d’or ! Il faut apprendre aux enfants  à affronter toutes les difficultés de la vie et s’ils meurent en cours de route , qu’il en soit ainsi . 
Notre société dans son entièreté doit fabriquer les gladiateurs du futur et non des géants aux pieds d’argile. 
Ces faux diplômés et ces mégalomanes n’apportent rien de bon à notre société et méritent que l’état repense la logique successorale en vue de préserver les patrimoines contre ces prévaricateurs devenus contre leurs volontés des voraces budgétivores . 
Nous devons dénoncer les faux diplômés et honorer le mérite et le savoir . 
Il est important de donner une grande place aux certifications et aux spécialisations de courte durée pour préparer les futurs successeurs à s’arrimer aux exigences du management communautaire pour leurs inculquer ces vraies valeurs de la vie qu’ils ont passé tout leur temps à chevaucher au lieu de d’acquérir : c’est un véritable cas social sur lequel nous ne pouvons plus fermer les yeux . 

Nous souhaitons voir la pérennisation des fortunes de génération en génération . 
Nous voulons avoir des compétences acquises et non implicites ni forcées . 
Nous voulons redonner le goût d’apprendre à ceux qui sont en manque . 
Nous voulons que le enseignants soient rétablis dans leurs honneurs par les parents et surtout que l’élève ou l’étudiant reste à sa place . 
Les successions doivent naître de nouveau . 

Mbeumback Cadillac : un successeur repenti .

LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES MYTHIQUES DU SYSTÈME ÉDUCATIF FRANCOPHONE- Cameroun


INTRODUCTION

Cette publication ne se veut pas un classement des meilleurs établissements scolaires. Il s’agit surtout se rappeler notre passage dans ses établissements et des valeurs qui y ont été enseignées. Le but est de mettre en relief les valeurs telles que l’effort, le mérite, la discipline, le respect, la cordialité et la solidarité. Nous étions tous des camarades, malgré quelques petites querelles entre copains, nous étions tous des frères… les élèves de la même génération dans une ville se connaissait quelque que soit l’établissement scolaires. Le tribalisme, les insultes, les violences… on ne connaissait pas !!!

Ci-après quelques établissements scolaires de notoriété établie (liste non exhaustive) : 

LE LYCÉE GÉNÉRAL LECLERC. C’est l'un des plus vieux établissements publics secondaires du Cameroun. Sa construction s’est achevée en 1952 sur subvention du budget de la France. Le LGL est construit au Cameroun en hommage au général Leclerc, héros de la 2eme guerre mondiale, chargé de rallier les troupes coloniales aux troupes Françaises. Le tout premier proviseur s’appelle M. Yves BUYTET. En 1965, Samuel Eboua est nommé Censeur. En 1973, Daniel Essono Edou est muté au lycée Général Leclerc de Yaoundé, où il est le premier proviseur Camerounais puisqu’il remplace à ce poste le Français Levêque.  De 1978 à 1982, Etoundi Charles Borromée assume les fonctions de Proviseur au Lycée Général Leclerc de Yaoundé. Augustin Edjoa a été nommé Ministère des Sports et de l’Éducation physique le 22 Septembre 2006 alors qu’il occupait la fonction de proviseur du Lycée Général Leclerc. Laurent Serge Etoundi Ngoa a été professeur de Sciences naturelles au Lycée Général Leclerc de 1983 à 1988. Le Lycée Général Leclerc est un établissement atypique, au sens figuré et au sens propre. Son campus, hier, s’étendait jusqu’à l’actuel site de l’INJS où était implanté l’internat des filles. Dans son étendue actuelle, marquée par la gigantesque clôture, c’est 35 ha de superficie, 81 salles de classe. Un effectif d’environ 12 000 de l’époque de Essono Edou, 15.000 de la période de Charles Etoundi ou les 17.000 d’Augustin Edjoa ! Sans doute le plus grand lycée d’Afrique noire francophone. Dans le palmarès d’hier, on reconnaît des noms : Paul Biya, Augustin Frédéric Kodock, Raphaël Onambélé, Pierre Semengue, Etoga Florent, Paul Dontsop, Youssoufa Daouda, Hamadjoda Adjoudi, Ossende Afana, Jacques Fame Ndongo, Ebénezer Njoh Mouellé, entre autres. Selon ce dernier, le Lycée Leclerc était un véritable moule de brassage entre les élèves venus d’horizons divers. « Nous étions logés, nourris, blanchis. Les manuels scolaires nous étaient distribués. Les jeudis après-midi étaient culturels avec la représentation des pièces de théâtre, le show de l’orchestre, les projections cinématographiques dans la salle des fêtes du lycée. En fin d’année, la distribution des prix récompensait le mérite. C’était la période où la conscience nationale se bâtissait. La discipline était rigoureuse et les amitiés, sincères. Les tableaux d’honneur affichés créaient l’émulation. Les enseignants étaient des Français et les inspecteurs pédagogiques qui venaient de la France ne plaisantaient pas. C’était la période de l’émergence du mérite », assure l’ancien élève, nostalgique.

1. LE COLLÈGE FRANCOIS-XAVIER VOGT, plus communément appelé collège Vogt, est un établissement d'enseignement secondaire camerounais dirigé par des religieux et situé à Yaoundé, capitale du Cameroun. C'est au milieu des années 1940, juste après la Seconde Guerre mondiale, qu'Mgr François-Xavier Vogt, alors administrateur apostolique de la région de Yaoundé, lance l'idée de fonder le collège qui portera par la suite son nom. Son objectif est de former les jeunes Camerounais dans la discipline, l’éthique et la foi chrétienne, pour que demain, ils puissent répondre aux défis et enjeux divers qui interpelleront leur pays. Le projet d’éducation ainsi élucidé prend forme dès septembre 1947. Une équipe de prêtres spiritains, enseignants de formation, conduite par l’abbé Dannel, arrive à Efok, petit village situé dans le département de la Lekié où sera implanté l’établissement scolaire à ses débuts. De 1947 à 1951, l’institut de formation et d’éducation naissant accueille des jeunes élèves provenant de la grande région de Yaoundé, qui va de Yoko à Ambam et de Makenene à Minta. Outre le Père Dannel qui cède sa place dès 1948 au Père Joseph Kristen, les enseignements sont assurés par les Pères Jacques Delaville, le Dr Sram appuyés par une équipe de grands séminaristes de l’époque. On retiendra les noms suivants, Jean Baptiste Ama, Pierre Kwalang, Jérôme Mballa et Ninekan.  L’année scolaire 1951-1952 est une année charnière pour le Collège Vogt, puisqu’il est transféré d’Éfok à Mvolyé le siège épiscopal de l’époque. Les Pères Spiritains se retirent et cèdent la direction de l’établissement à la congrégation des Frères des écoles chrétiennes du Canada installés depuis quelques années à Mbanga. Les trois premiers frères qui reprennent en main le collège ont pour noms : Yves Pinze, Isidore Guillemette et Hilaire Fortin. De 1951 à 1972, le collège Vogt prend une envergure respectable. Les résultats sont excellents. Il n’y a que du 100 % de taux de réussite aux examens. De plus, en dehors de la formation intellectuelle, le collège inculque une dimension éthique forte à ses élèves. En 1972, après 21 ans de gestion, les Frères des écoles chrétiennes restituent la responsabilité du collège Vogt à l’archevêque de Yaoundé qui la confie à ses prêtres diocésains qu’appuient des laïcs. En 1993, le collège Vogt a été confié dans sa direction et son fonctionnement aux Frères de la Communauté Saint Jean.

2. LE COLLÈGE LIBERMANN est un établissement scolaire catholique d'enseignement secondaire sis à Douala, au Cameroun. Fondé en 1952 par les pères spiritains, il est confié aux pères jésuites en 1957, qui en ont toujours la direction. Pierre Bonneau, premier évêque de Douala fonde une école pour garçons en 1952 et la confie à ses confrères, les missionnaires de la Congrégation du Saint-Esprit. Il porte le nom de François Libermann, fondateur de la congrégation du Saint-Esprit et le père Gabriel Boulanger en est le premier directeur. L'école ouvre ses portes, à Douala avec 19 élèves, tous garçons.  Le second cycle est initié en 1956. En 1957 Mgr Bonneau confie l'école aux pères jésuites. Les premiers diplômés sortent du collège en 1960 avec 100 % de succès en lettres, et 46 % de succès en sciences. Avec l'arrivée du premier directeur jésuite africain, Meinrad Hebga, le collège devient mixte (1968) : les premières filles sont admises au second cycle. 

3. LE COLLÈGE ALFRED SAKER. Le collège Alfred Saker est un établissement d'éducation protestant privé situé à Deïdo, un quartier de Douala, sur les rives du Wouri. Il est créé en 1953 en mémoire de l'œuvre du missionnaire Alfred Saker. Un premier cours complémentaire est créé en 1953, à Deïdo. Il est inauguré officiellement en 1958. En 1960, il devient un collège sous le nom de Collège Alfred Saker. Thomas Ekollo, fils du pasteur Joseph Ekollo, a été l'un de ses directeurs. Son actuel principal est monsieur Kotte Théodore. La devise de ce collège est : «Engagement - Participation - Responsabilité - Confiance».

4. LE COLLÈGE DE LA RETRAITE est un établissement d'enseignement secondaire camerounais dirigé par des religieux situés sur l'avenue Konrad Adenauer à Yaoundé, capitale du Cameroun. Fondé en 1950 par les Sœurs du Saint-Esprit sous l’appellation de Collège du Saint-Esprit, il n'accueillait que les jeunes filles. En 1960, le Cameroun accueille les sœurs de la Retraite qui ont été fortement initiées dans le domaine de l'enseignement, le collège du Saint-Esprit est désormais dirigé par les sœurs de la Retraite, à cet effet il change de nom pour porter le nom qu'il a aujourd'hui à savoir le collège de la Retraite. Le collège de la Retraite a été fondé en 1950 par les sœurs du Saint-Esprit sous l’appellation de Collège du Saint-Esprit, à ce moment-là il n'accueillait que les filles et toutes sont logés au sein d'un internat. En 1960, le Cameroun accueille les sœurs de la Retraite qui ont été fortement initiées dans le domaine de l'enseignement, le collège du Saint-Esprit est désormais dirigé par les sœurs de la Retraite, à cet effet il change de nom pour porter le nom qu'il a aujourd'hui à savoir le Collège de la Retraite. À partir de cette année-là le collège de la Retraite devient mixte. De l'année 1950 à l'année 2000, le collège de la Retraite s'oriente beaucoup plus vers les séries littéraires et économiques. Dès l’année 2000 avec le départ des sœurs et la direction occupée par les camerounais à travers l'Archidiocèse de Yaoundé, le collège de la Retraite ouvre un cycle scientifique, il devient dès lors un établissement camerounais à cycles complets.

5. LE COLLÈGE EVANGÉLIQUE DE LIBAMBA. Créé en 1944 par les missionnaires américains et français, le collège de Libamba dont les enseignements ont débuté en 1946 sous la direction du pasteur Robert Pierce. Initialement Institut des Missions évangéliques de Libamba, il devient Collège évangélique de Libamba. La création du collège répond au besoin, après la Première Guerre mondiale, de former des Camerounais jusqu'au baccalauréat. Une élite de professeurs américains, tels David Gelzeret européens y fut affectée. Le collège est situé à mi-parcours du chemin de fer, entre les gares de Makak (10 km) et de Minka (2 km). La construction de l'établissement et de son internat est financée par une allocation de 15 millions de francs CFA de l'administration coloniale française. Les terres sont fournies dans ce but par les populations locales à la Société des missions évangéliques de Paris qui, avec l’église presbytérienne répartira équitablement la surface en espaces pour la construction de l'église d'une part, et du collège ainsi que son internat d'autre part. La première promotion de bacheliers du Cameroun est issue de ce collège, même si certains sont allés terminer leur formation au Lycée Leclerc de Yaoundé. Le site qui fut un pôle d’excellence est un vaste domaine de 186 hectares qui a marqué l’histoire de la zone de Makak et de tout le pays sur les plans intellectuel, religieux et économique. Le complexe comprend : Le collège évangélique de Libamba et l’école primaire et maternelle qui ont contribué à la formation de l’élite camerounaise. 

6. LE COLLÈGE JEAN-TABI est un établissement scolaire privé d'enseignement secondaire situé dans la ville de Yaoundé, capitale du Cameroun. Le Collège Jean TABI est un établissement scolaire privé Catholique d’enseignement secondaire général de l’Archidiocèse de Yaoundé. Fondé en 1956 par les pasteurs et les fidèles de la Paroisse d’Etoudi, il devient une œuvre diocésaine en 1971. Depuis 1975 il est dirigé par la congrégation des Sœurs Servantes du Saint-Cœur de Marie. Il est comme le voulait le fondateur des Sœurs Servantes du Saint Cœur de Marie, « une école d’amour, une école de toutes les vertus » où chacun apprend à se former aux valeurs de vie humaine, sociale et chrétienne en tenant compte du groupe et du bien commun.

7. LE LYCÉE JOSS DE DOUALA. Créé en 1951, le collège classique et moderne de douala a connu des débuts difficiles et laborieux. Le nom "JOSS de DOUALA" vient du nom d’un quartier. En effet, du XVIIIe siècle à l’indépendance toute la partie de la ville constituée de Bonanjo, Bonadoumbe … était appelée JOSS. Et comme chaque institution créée prenait automatiquement de son quartier, le collège moderne de douala puis le lycée de DOUALA n’ont pas dérogé à cette règle d’où le nom de « JOSS de DOUALA ».

8. LE LYCÉE POLYVALENT DE BONABÉRI est le fruit de la coopération Cameroun – Canada, il a été inauguré en 1972.

9. LE LYCÉE BILINGUE DE NEW-BELL :
- 1940 : Création de l'Ecole supérieure des Jeunes filles ;
- 1948 : Transformation en Collège moderne des Jeunes Filles de New-Bell ;
- 1961 : Transformation en Lycée des Jeunes Filles ;
- 1976 : Inscription des premiers garçons. Devient Lycée de New-Bell ;
- 2009 : Transformation en Lycée Bilingue de New-Bell.

10. LE COLLÈGE SAINT MICHEL DE DOUALA. Le Collège Saint-Michel voit le jour le 5 septembre 1960 dans la zone de Bassa située dans le troisième arrondissement de Douala. Ce collège, devenu mixte en 1973, accueille des élèves originaires du Niger, de la Centrafrique, du Tchad, du Sénégal… sans distinction ethnique, de religion ou de nationalité.

11. LE COLLÈGE DE MAZENOD DE NGAOUNDÉRÉ. Le Collège est dirigé par les missionnaires OMI, qui le créent en 1952 sous forme d’institut et l’inaugure officiellement le 8 décembre 1954, jour de la fête de l’Immaculée Conception12, avec un corps enseignant constitué uniquement de missionnaires occidentaux. Le projet prévoyait que le recrutement des élèves se ferait dans les divers groupes ethniques du Nord-Cameroun afin de préparer parmi eux des élites solides pour le pays ainsi que des futurs prêtres. De 1957 à 1960, le Père Pierre Hennart, un OMI, en est le directeur. De 1960 à 1968 le Collège est dirigé par le Père Noël Tassaux, puis de 1968 à 1985, par le Père Robert Guinchard.  Dès cette période, le nombre d’élèves ne cessa de croître, allant de moins d’une centaine d’élèves à sa création à plus de 400 en 1985. L’augmentation des effectifs se fit surtout en juillet 1965, car le Collège épousa définitivement une vocation sociale en ouvrant ses portes à tous, sans distinction de religion ni de sexe, avec un cycle complet de la sixième en terminale. Dès 1965, le dialogue interreligieux est entamé avec les musulmans et les protestants au sein du Collège. Aussitôt, toutes les religions y cohabitent mais pour les célébrations religieuses, elles évoluent séparément : un imam dirige la prière des musulmans, un pasteur celle des protestants et un prêtre ou une religieuse pour les catholiques, ceci au sein du Collège. Dans un but œcuménique, c'est-à-dire de coopération et d’entente entre les Églises, le Collège est ainsi ouvert à toutes les confessions religieuses. Ayant compris que les musulmans ne peuvent se convertir, le Collège leur aménagea un espace de prière près de la chapelle catholique.

12. LE LYCÉE CLASSIQUE ET MODERNE DE KAÉLÉ. Le Lycée Classique et Moderne de Kaélé, ou Lycée de Kaélé ou encore CEG de Kaélé a été créé et fonctionne depuis 1965. En 1965, le Grand Nord, de l'Adamaoua à l'Extrême-Nord en passant par le Nord ne comptait que quatre établissements d'enseignement secondaire : Le CES de Maroua, Le Lycée de Garoua, le Collège MAzenod de Ngaoundéré et le CEG de Kaélé.

13. LE LYCÉE TECHNIQUE DE DOUALA KOUMASSI. D’abord école professionnelle en 1930, puis collège technique et centre d’apprentissages en 1956. Il sera transformé en lycée technique en 1962 avec l’entrée des filières commerciale et des premières filles. L’appellation lycée technique de Douala Koumassi ne viendra qu’avec la création du lycée technique de Douala bassa en 1992.

14. LE COLLÈGE SACRÉ CŒUR DE MAKAK. C’est un établissement secondaire catholique à régime mixte (internat et externat), créé en 1946 par les pères spiritains. Le collège est confié en 1950 aux frères canadiens du Sacré Cœur. Depuis le départ des frères canadiens du Sacré-cœur en 1985, le collège est sous la houlette du Diocèse d’Eséka. Il est situé à 80 km de Yaoundé par voie ferré ou par route et est bâti sur 84 hectares. 

15. LE COLLÈGE D’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE DE LA SALLE DE DOUALA. Fondé en 1954 sur l’initiative de Monseigneur BONNEAU, vicaire apostolique du Diocèse de Douala, le Centre d’apprentissage « De La Salle » qui deviendra plus tard le Collège « De La Salle » est confié la même année aux Frères Ecoles Chrétiennes. Il est constitué d'un cycle complet d'enseignement général (6ème en terminale) et d’un second cycle d'enseignement technique industriel (seconde en terminale).

16. LE COLLÈGE CATHOLIQUE BILINGUE ST BENOIT est une institution d’enseignement secondaire catholique dirigée par les missionnaires de la Congrégation des Fils de l’Immaculée Conception. Il a connu la cérémonie de la pose de la première pierre le samedi, 09 Décembre 2006, par Monseigneur Victor TONYE BAKOT, alors Archevêque de l’Archidiocèse de Yaoundé. Le collège ouvre ses portes aux premiers élèves et sa toute première Rentrée Académique en Septembre 2007.

17. LE COLLÈGE BULLIER à 6km de la ville de Sa'a (80km de Yaoundé). C'est un établissement scolaire fondée en 1963 par Mgr Jean Zoa. Sa particularité : c'est le seul établissement scolaire au Cameroun qui prépare les jeunes au probatoire et baccalauréat agricole. En outre cet établissement a créé en son sein un Centre de Formation Professionnelle Agricole Rapide. Il est bâti sur une superficie de 10ha ! Il y a un bel espace vert orné de plus de 400 espèces de fleurs !

18. LE COLLÈGE STOLL D'AKONO. La mission catholique d'Akono comprend aussi le Collège Stoll. C'est un complexe scolaire d'environ 16 hectares dont la réputation a traversé les décennies. Fondé par Mgr Jean Zoa et bâti par les frères maristes des écoles sous la conduite du (fr) André Côté en 1963 sur une partie des vestiges de l'ancien petit séminaire Saint-Joseph d'Akono, qui a vu passer dans ses locaux plusieurs hautes personnalités de la République du Cameroun, dont le Président Paul Biya, le collège Stoll d'Akono accueille des élèves filles et garçons venus des quatre coins du Cameroun voire de la sous-région Afrique-centrale 6. Il propose deux types d'enseignement : l'enseignement général de la classe de 6e en terminale et l'enseignement technique de la seconde en terminale. Le collège Stoll comprend entre autres : i) Un Centre artistique équipé et d'envergure, ii) un centre sportif dénommé Olymp'Africa avec plusieurs stades et équipements, iii) Un centre multimédia avec une connexion à internet, iv) Une infirmerie, v) Un centre d'entretien automobile, vi) Une menuiserie.

19. LE COLLEGE SAINT COEUR DE MARIE DE MBALMAYO. L’Ecole Normale de jeunes Filles Saint Cœur de Marie a été créée le 12 septembre 1958 à OBOUT, à l'initiative du père Jean CRIAUD. La sœur canadienne en est la Fondatrice et la première directrice. Avec un régime d'internat, l'école avait vocation de pourvoir aux besoins en personnel des écoles primaires catholiques. En 1959, l'Ecole déménagea à Mbalmayo. Elle devint collège onze ans plus tard, en 1970, sous l'impulsion de l'Evêque de Mbalmayo, Mgr Adalbert NDZANA.

20. LYCÉE DE MANENGOUBA. Créé en 1947 sous l’appellation de « collège moderne de Nkongsamba », il a été officiellement renommé en 1960 à Lycée de Manengouba. Établissement secondaire de l'enseignement général, le lycée de Manengouba est l'un des plus anciens et prestigieux établissements du Cameroun. Cet établissement a contribué à la formation de nombreux camerounais qui font partie de l’élite notamment les ministres Jean Kuete, Colbert Tchatat,  Adamou Ndam Njoya, Ndioro Justin, Ketcha Courtès, Kontchou Kouemegni, Ngankou J.M., le Professeur Tchuidjang Pouémi, etc...

21. LE COLLÈGE JEAN XXIII D’EFOK. Créé le 22 septembre 1964, le Collège Jean XXIII d’Efok est à régime interne et externe. Il est ouvert à l’Enseignement général, premier et second cycle, et à l’Enseignement technique, premier cycle uniquement. Le Collège Jean XXIII d’Efok est au département de la Lekié ce que le Collège De Mazenod est au Nord-Cameroun. C’est sur les bancs de cet établissement scolaire qu’a été formée la crème de l’élite de cette unité administrative réputée très scolarisée. 

22. LE SÉMINAIRE SAINT PAUL DE MBALMAYO. Il a été fondé en 1962 par Mgr Paul ETOGA de regretté mémoire. Les premiers bâtiments furent construits en matériaux provisoires. Ces bâtiments ont accueilli 75 élèves le 30 Avril 1962. C'est son excellence Antonio Mazza, secrétaire général de l'œuvre pontificale Saint Pierre Apôtre qui bénit et posa le 26 Janvier 1969, la première pierre du petit séminaire en matériaux définitifs. Au départ le séminaire Saint Paul de Mbalmayo n'avait que le premier cycle. Les séminaristes allaient au second cycle au séminaire Sainte Thérèse de Mvolyé. Aussi, sur un effectif de 75 élèves, 2 seulement aboutirent au sacerdoce ! Cet échec décida Mgr. Paul Etoga à ouvrir un second cycle au séminaire St. Paul de Mbalmayo en 1971. Devenir prêtres tel est la première option du petit séminaire saint Paul. Si certains ont répondu à l’appel du Christ en réalisant cette première option, d’autres poussant plus haut, plus précisément dans l’épiscopat à l’instar de Mgr Jean MBARGA (évêque d’Ebolowa), Mgr Benoît Balla (Feu évêque de Bafia), Joseph-Marie Ndi-Okalla (Evêque de Mbalmayo). Certains par contre se sont lancés dans la vie active briguant les premières portes de la société entre autres : ministres, professeurs, journalistes, directeurs …. Parmi les premiers candidats du petit séminaire Saint Paul reçus au baccalauréat faisait partie Jean Marie Atangana Mebara, (ancien ministre de l'enseignement supérieur et secrétaire général à la présidence de la république).

23. LE COLLÈGE SAINT JEAN DE MBANGA a été créé en 1948 par les Frères Canadiens des Ecoles Chrétiennes et, a été autorisé à fonctionner sous le n° 3291 de l’année 1954 en 1er cycle, et sous le n° 34/J1/24/MINEDUC/DEP/SCAFES du 11/08/1988 en cycle complet. En respectant sa spécificité catholique, il contribue à la formation intégrale de tous les jeunes qui lui sont confiés en enseignement général 1er et 2nd cycle avec les séries A4, C et D. et ceux de l’enseignement technique commerciale de la première année en terminal CG.

24. LE COLLÈGE SAINTE CÉCILE DE MBANGA a été créé en 1964 par les Frères Canadiens des Ecoles Chrétiennes et, a été autorisé à fonctionner sous l’arrêté n° 64lF/315 du 15/07/1964. En respectant sa spécificité catholique, il contribue à la formation intégrale de tous les jeunes qui lui sont confiés en enseignement général 1er et 2nd cycle avec la série CG.

25. LE COLLÈGE PROTESTANT DE NGAOUNDÉRÉ. Cette école de l’Eglise Evangélique Luthérienne du Cameroun (EELC) est l’un des fruits de la coopération entre Norvégiens, Américains et Camerounais. Suite à la requête des missionnaires de la Norway Mission Society (NMS), le ministre de l’aducation de l’époque, par arrêté N° 37/VP/MEN du 13 Mars 1957, autorise de cette école dite « complémentaire ». A ces débuts, l’école compte 3 enseignants pour une dizaine d’élève. Monsieur Scwelbel Albert en est le premier Directeur (1957 – 1958). A la suite d’une entente les missions Norvégienne et Américaine, l’école est transférée de Meiganga à Ngaoundéré en 1959. En échange, l’école théologique s’installe à Meiganga.Jadis dénommée « cours complémentaire », l’école change de dénomination le 26 novembre 1960 et s’appelle désormais « Collège Protestant ».   

26. Collège Polyvalent Assomption de Bafoussam ;
27. Collège Benigna d'Etoudi, Yaoundé ;
28. Collège Bilingue Laval Makepé, Douala ;
29. Collège Bonneau d’Ebolowa ;
30. Collège Chevreul de Douala ;
31. Collège Christ Roi d'Obout ;
32. Collège confessionnel catholique Teerenstra de Bertoua
33. Collège de la Salle de Doumé ;
34. Collège Djilo, Mbalmayo ;
35. Collège Évangélique de New-Bell ;
36. Collège Joseph Stinzi d'Obala ;
37. Collège La Conquête, Douala ;
38. Collège Mongo Beti de Yaoundé ; 
39. Collège Ndi Samba de Yaoundé ;
40. Collège privé Montesquieu de Yaoundé ;
41. Collège saint Joseph de Bandjoun ;
42. Collège Saint Paul de Bafang ;
43. Collège Saint-Charles-Borromée de Douala ;
44. Lycée Bilingue de Deido Douala ;
45. Lycée Bilingue de Mbouda ;
46. Lycée Bilingue de Yaoundé Yaoundé ;
47. Lycée classique de Bafoussam ;
48. Lycée classique de Foumban ;
49. Lycée classique d'Edéa ;
50. Lycée classique et moderne de Bertoua
51. Lycée classique et moderne de Garoua ;
52. Lycée classique et moderne de Kaélé ;
53. Lycée classique et moderne de Mokolo ;
54. Lycée classique et moderne de Nagoundéré ;
55. Lycée classique et moderne de Sangmélima ;
56. Lycée classique et moderne de Yagoua ;
57. Lycée classique et moderne de Mokolo.
58. Lycée classique et moderne d'Ebolowa ;
59. Lycée d'Anguissa Yaoundé ;
60. Lycée de Bandjoun ;
61. Lycée bilingue de Kouoptamo;
62. Lycée bilingue de Koutaba ;
63. Lycée de Biyem-Assi de Yaoundé ;
64. Lycée de la Cité des palmiers de Douala ;
65. Lycée de la Cité Verte de Yaoundé ;
66. Lycée de Makak ;
67. Lycée de Meiganga
68. Lycée de Mballa 2 de Yaoundé ;
69. Lycée de Ngoa Ekellé (ancien CES) à Yaoundé ;
70. Lycée de Nkol-Eton de Yaoundé ;
71. Lycée de Tsinga de Yaoundé ;
72. Lycée d'Elig-Essono de Yaoundé ;
73. Lycée Général Leclerc de Yaoundé ;
74. Lycée technique Charles Atangana ;
75. Lycée technique de Bafoussam ;
76. Lycée technique de Nkolbisson ;
77. Lycée technique de Sangmélima ;
78. Lycée technique industriel et commercial de Yaoundé ;
79. Petit séminaire Jean XXIII d’Ebolowa ;
80. Lycée Bilingue d'Application (LBA) de Yaoundé ;
81. Lycée Bilingue de Bafoussam ;
82. Lycée Bilingue de Bepanda ;
83. Lycée Bingue de Buea
84. Complexe Catholique CETI-Dupont d'Akonolinga ;

La suite dans la prochaine publication …….
  
Joseph TSANA ENAMA

dimanche 10 mai 2020

Détruire les us et coutumes d'un peuple c'est le conduire vers la tombe et c'est méchant!!!

La situation qui prévaut actuellement a la chefferie Bangou nous interpelle tous et remet au goût du jour le devenir des chefferies traditionnelles, de nos traditions et de notre culture ancestrale

C'est du respect de nos traditions, du culte en mémoire de nos ancêtres que nous tirons notre force et donnons un sens a notre existence. Nous empêcher de le faire c'est nous tuer d'une manière ou d'une autre, c'est retiré le sommeil de nos têtes. Qu'est-ce-que nous dévenons dès lors que nos lieux sacrés sont desacralisés, poussés à l'abandon, tout est profanées et que nous ne pouvons plus entrés en contact avec nos ancêtres. Quand les portes d'une chefferie sont scellés pendant  des années, le cordon ombilical entre les ancêtres et le peuple coupé et qu'il devient impossible d'accéder dans la maison des têtes pour prier le dieu de nos ancêtres, que voulez vous que ce peuple devienne? Un peuple sans tete? Sans racine? Ou un peuple déconnecté de la réalité ancestrale? Et dire que face a une telle bêtise je dois me taire? Je vais parler avant que vous n'allez pas écouter. Qu'est ce qui empêche l'administration depuis 2 bonnes années de régler le problème de la chefferie bangou si problème il yen a et ouvrir les portes de la chefferie ? Qu'est ce qui est tendre sur ça comme cela? Que chacun réfléchisse et tappe bien la main sur sa tête car chacun portera sa part de morceau sur cette affaire!!!

Hier c'etait les colons qui mettaient tout en oeuvre pour détruire nos chefferies, ils ont tôt fait d'appeler les gardiens de la tradition" chefs traditionnels", question de les dépouiller de la substance de leurs pouvoirs et les réduire a de simple valets. Ceux qui  refusaient de se soumettre comme un troupeau de moutons étaient torturés , humiliés, jetés en prison ( j'en ai payé les frais), l'exil pour certain et la déportation pour d'autre.( Le fo'o kemajou de Bangou) de là où il se trouve en sait quelque chose.

Aujourd'hui,  l'administration noire  laissée par le colon continue le même travail. Tuer les chefferies traditionnelles. Tout y passe, les intimidations, les tentatives de destitution, la création de nouvelles chefferies avec des visées purement politique, la manipulation et le détournement  des successions par le politique et que sais je encore?  Il faut mettre celui qui chante leur chanson en piétinant la volonté du défunt ainsi que nos traditions  Le fo'o est chosifié, réduit au rôle de garçon de course sans aucun  pouvoir. On tappe il danse , Il peut se faire rabrouer et insulté en pleine cérémonie par une autorité administrative, on peut s'en passer de lui et l'ignorer comme on le fait a Bangou  depuis 2 ans deja sans que ça n'emeuve personne, preuve qu'il ne sert même a rien. Quelle honte!!! Quel déshonneur !! Qui part dire a ceux avec qui nous étions ce que je suis entrain de voir de mes yeux ici!!Je ne suis devenu fo'o que parceque mon père est mort et a décidé que je reste le succédé. La part d'une tierce personne dedans fusse telle l'administration c'est qoui? L'administration coloniale n'avait que homologué mon intronisation fait suivant les us et coutumes bamileke. Comment comprendre la sorcellerie que nous vivons actuellement à la chefferie Bangou si ce n'est la volonté manifeste de l'administration de tuer cette chefferie comme elle l'a fait dans bien d'autres? Même ceux la qui du bon vieux temps ne pouvaient même pas ramasser le bois du fo'o sont a la chefferie avec des chapeaux sur la tête et ils parlent jusqu'à on écoute leurs voix et  grondent meme!!  Qui vous dit le paquet que les ancêtres ont réservés pour vous!!!Mais a ces administrateurs a différents niveaux, je vous  dit ce pouvoir que vous exercez avec force pour opprimer le peuple est temporel et passager, pensez a demain.vous croyez avoir eteind le feu mais je puis vous rassurer que la flamme reste ardente sous la cendre. Chacun gagnerait a marquer son passage car nos actes nous suivront même dans la tombe

Aux gardiens même de la tradition, ne traversez pas l'eau et vous cassez le pont. Ne prenez  pas ce que vous devriez manger toute une vie pour manger en un seul jour.Vous êtes là aujourd'hui parceque vos parents se sont  battus hier pour garder leur trône et d'autres se sont sacrifiés pour que la vérité triomphe. Vous êtes des prêtres de la religion traditionnelle, cette religion qui prêche justice et vérité   pourquoi refuser de dire la vérité pour libérer et sauver le peuple bangou? Pourquoi devenir subitement muet  au moment  où vous devez vous levez d'une seule voix pour mettre fin a l'imposture a la chefferie Bangou? Avez vous d'autres intérêts qui vous empêche detre du côté de la vérité? N'oubliez pas que vous avez pour devoir de garder toujours allumer  la flamme que vous ont transmis vos parents et vous avez  le devoir de le  transmettre aux générations futures. Malheur a celui que cette flamme va s'éteindre entre ses mains. S'il yavait quelqu'un qui pour des intérêts égoïstes pouvait tronquer la vérité a la chefferie Bangou c'est bien moi. Celui qui pendant 33 années a usurpé le trône des fo'o des bangou est mon fils mais je ne saurai sacrifier le devenir de tout un peuple pour des intérêts égoïstes.mes ancêtres ne me le pardonneront pas. Même de son vivant je lui ai dit a maintes  reprises comme je continue même aujourd'hui a dire a certains parmis vous qu'il n'est pas a sa place et qu'il gagnerait a libérer la chefferie s'il se souci de ses enfants  et de remettre la chose de kemajou a ses enfants car tôt ou tard la vérité triomphera. L'animal part pour augmenter la viande.

Vous ces élites économiques et politiques, donc dieu vous donnait l'argent pour semer la zizanie et déstabiliser nos chefferies ? C'est sous le lit que vous venez dresser votre part de fusil? Qu'est ce que vous diriez a nos ancêtres quand vous serez devant eux? Que vous avez utilisés votre argent et votre pouvoir pour déstabiliser les villages. Vous ne pouvez pas rester a la place que dieu a réservé pour vous? Donc si on a l'argent on vas acheter même un cadavre? Mais soyez en sûre que si vous semez n'importe qoui vous allez recolter un jour. Jettez un coup d'oeil a côté et voyez comment vos amis  qui ont foutu leur nez
 dans les affaires de la chefferie ont fini!!!! D'autres vont même mourir le chien va manger parcequ'on a manqué qui enterrer pour tout le mal qu'ils ont fait subir des villages entier.

A tous le peuple, je vous invite a garder la foi en nos traditions, même comme l'eau est sale, le poisson continue a voir clair au fond de l'eau. Ne vous laissez pas distraire, soyez prudent et sachez que celui qui est trop pressé va manger sans que ça ne soit cuit. un peuple sans culture est appelé a disparaitre et c'est a xa qu'ils veulent nous conduire. Sauvegardons et valorisons nos traditions ancestrales c'est cela notre identité. Aussi comme la figure du temps dehors la est toujours froissée , je vous invite a beaucoup de prudence et de responsabilitésQue chacun pense a sa tête,  si on t'abandonne tu ne vas pas aussi t'abandonner. Ce n'est pas parcequ'on t'a appelé porc que tu vas te précipiter dans une porcherie te couché. Personne n'arrêtera la main de l'autre au moment de partir
Pour ma part, je dirai toujours ma part de vérité que les autres ne veulent pas entendre, vous pouvez continuer a tronquer la vérité mais soyez en sûre que c'est un successeur qui ne pourra pas pleurer son père.  Ouvrez les portes de la chefferie Bangou, que le fils de kemajou descende a la rencontre de ses ancêtres, qu'il communie avec eux et vous verrez de vos propres yeux la réponse des ancêtres sous le ciel de bangou. Xa ne se fera pas attendre, nos traditions ne mentent pas.

Portez vous bien , soyez toujours du côté de la vérité et n'acceptez jamais d'être présent quand on veut gâter quelque chose

Fo'o Sokoudjou Mpoda dans les profondeurs du palais de la chefferie Bamendjou le dimanche 10 mai 2020

LES RÈGLES de la Liberté financière

RÈGLE NO *1*. *Il y a un prix à payer.*

RÈGLE NO *2*. *Il y a du temps à investir et à donner.*

RÈGLE NO *3*. *Il est nécessaire d’être patient.*

RÈGLE NO *4*. *Il y a des graines à semer.*

RÈGLE NO *5*. *Il y a une éducation à acquérir et de nouvelles aptitudes à développer.*

RÈGLE NO *6*. *Il y a un processus et une stratégie à appliquer.*

RÈGLE NO *7*. *Il y a des principes et éthique à obéir et respecter.*

RÈGLE NO *8. *Pas de risque = pas de gain.*

RÈGLE NO *9*. *Ceux qui quittent ne gagnent jamais et les gagnants ne quittent jamais.*

RÈGLE NO *10*. *La route du Succès est pour les personnes qui ont la foi.*

RÈGLE NO *11*. *La pauvreté est un risque. La richesse est un risque.*

RÈGLE NO *12*. *Plus on analyse, plus on paralyse.*

REGLE NO *13*. *La Liberté Financière n’est pas de la chance, c’est un CHOIX.*

RÈGLE NO *14*. *Votre destinée est entre vos mains.*

*La Liberté Financière est possible si et seulement si VOUS SUIVEZ LES RÈGLES!*

 *Espérer un changement sans rien faire c'est comme  un bateau à l'aéroport*😍🤝  Felicio merci

jeudi 7 mai 2020

Le président ougandais KAGUTA MUSEVENI.Il conseille son peuple sur la pandémie de COVID-19

Prenez le temps de lire cette communication 

  "Dieu a beaucoup de travail, Il doit s'occuper du monde entier. Il ne peut pas être ici en Ouganda pour s'occuper des idiots ...".
 Dans une situation de guerre, personne ne demande à personne de rester à l'intérieur.  Vous restez à l'intérieur par choix.  En fait, si vous avez un sous-sol, vous vous y cachez aussi longtemps que les hostilités persistent.  Pendant une guerre, vous n'insistez pas sur votre liberté.  Vous l'abandonnez volontiers en échange de votre survie.  Pendant une guerre, vous ne vous plaignez pas de la faim.  Tu as faim et prie pour que tu revives pour manger

 Pendant une guerre, vous ne discutez pas de l'ouverture de votre entreprise.  Vous fermez votre boutique (si vous en avez le temps) et vous courez pour la vie.  Vous priez pour survivre à la guerre afin de pouvoir reprendre vos affaires (c'est-à-dire si elles n'ont pas été pillées ou détruites par des tirs de mortier.

 Pendant une guerre, vous êtes reconnaissant à Dieu d'avoir vu un autre jour dans le pays des vivants.  Pendant une guerre, vous ne vous inquiétez pas du fait que vos enfants ne vont pas à l'école.  Vous priez pour que le gouvernement ne les enrôle pas de force en tant que soldats pour être entraînés dans les locaux de l'école devenus aujourd'hui dépôt militaire.

 Le monde est actuellement en état de guerre.  Une guerre sans armes ni balles.  Une guerre sans soldats humains.  Une guerre sans frontières.  Une guerre sans cessez-le-feu.  Une guerre sans salle de guerre.  Une guerre sans zones sacrées.

 L'armée dans cette guerre est sans pitié.  C'est sans aucun lait de bonté humaine.  Il est aveugle - il n'a aucun respect pour les enfants, les femmes ou les lieux de culte.  Cette armée n'est pas intéressée par le butin de guerre.  Il n'a pas l'intention de changer de régime.  Il n'est pas préoccupé par les riches ressources minérales sous la terre.  Il ne s'intéresse même pas à l'hégémonie religieuse, ethnique ou idéologique.  Son ambition n'a rien à voir avec la supériorité raciale.  C'est une armée invisible, à pied de flotte et impitoyablement efficace.

 Son seul programme est une moisson de mort.  Il n'est rassasié qu'après avoir transformé le monde en un grand champ de mort.  Sa capacité à atteindre son objectif ne fait aucun doute.  Sans engins terrestres, amphibies et aériens, il a des bases dans presque tous les pays du monde.  Son mouvement n'est régi par aucune convention ou protocole de guerre.  Bref, c'est une loi en soi.  C'est le coronavirus.  Également connu sous le nom de COVID-19 (car il a annoncé sa présence destructrice et son intention en l'an de notre Seigneur 2019)

 Heureusement, cette armée a une faiblesse et elle peut être vaincue.  Cela ne requiert que notre action collective, notre discipline et notre indulgence.  COVID-19 ne peut survivre à l'éloignement social et physique.  Il ne prospère que lorsque vous l'affrontez.  Il aime être confronté.  Il capitule face à l'éloignement collectif social et physique.  Il s'incline devant une bonne hygiène personnelle.  Il est impuissant lorsque vous prenez votre destin en main en le gardant aseptisé aussi souvent que possible.

 Ce n'est pas le moment de pleurer sur le pain et le beurre comme des enfants gâtés.  Après tout, le livre saint nous dit que l'homme ne vivra pas seulement de pain.  Obéissons et suivons les instructions des autorités.  Aplatissons la courbe COVID-19.  Faisons preuve de patience.  Soyons le gardien de nos frères.  En peu de temps, nous retrouverons notre liberté, notre entreprise et notre socialisation.

mardi 28 avril 2020

LE ‘’CHOP’’ DANS L’ANIMISME BAMILEKE (OUEST CAMEROUN)


Par KOM Bernard, Chercheur Indépendant, Douala, Cameroun
Tel : 673 41 91 94/699 87 74 59

     Pour ceux qui sont Animistes Bamiléké, ils ont déjà probablement entendu le mot ‘’CHOP’’. S’il est nécessaire et même urgent d’en faire évocation dans un article, comme celui-ci, c’est en raison des ravages et autres malheurs que cela cause dans certaines familles, à l’insu de ces dernières, le plus souvent.
     
     Le ‘’CHOP’’,  à l’instar d’autres coutumes que la pensée moderne orgueilleuse néglige, est souvent à l’origine de nombreux accidents mortels, de pertes inexplicables d’emploi, du chômage, du célibat endurci des jeunes, des adhésions inconscientes aux sectes, de maladies diverses (mal de pieds, mal de ventre, hémorroïdes, etc.), de morts par sorcellerie, etc.

     Qu’est ce que donc le CHOP, se demande certains, à la fin ? Il s’agit d’une énergie mauvaise enfoui sous le sol d’une concession familiale, résultat de pensées ou de paroles négatives émises par un ou plusieurs individus, en ce lieu, depuis de nombreuses décennies. De telles émissions humaines peuvent être faites volontairement ou involontairement, consciemment ou inconsciemment, par exemple suite à une amertume profonde et prolongée jusqu’à la mort du sujet, une rancœur  ou une déception tenace et longue, ou une jalousie aggravée. Un CHOP peut aussi émaner d’une dispute vielle de plus de trente années, qui avait eu lieu en cet endroit de la concession, entre deux ou plusieurs Membres de la famille, pour ne citer que ces quelques cas. 

     Le CHOP peut se loger en tout endroit de la concession, sous un lieu sacré (TCHWEPSSI ou TSUSSI, sanctuaire familial naturel) ou même au creuset d’un foyer traditionnel à trois pierres (Tonmok). Le CHOP du Tonmok est le plus souvent dû à une femme, tandis que celui du Tsùssi est souvent le plus dangereux. Il peut exister plusieurs CHOPS dans une même concession donnée, tout comme il arrive souvent qu’un même CHOP soit mobile sous le sol d’une même concession. 

     Le diagnostic de la présence d’un CHOP dans une concession, relève de la compétence des voyants. Cette détection arrive souvent  lorsqu’une famille, confrontée à des situations mystérieuses, se rapproche d’un voyant afin d’en décrypter les causes réelles. Les stimuli ici, ca peut être des accidents mortels rapprochés, des morts brusques  sans maladies, etc. Une telle recherche spirituelle (il faut justement préciser au passage que tous les problèmes humains ne sont pas seulement d’ordre rationnel, comme d’aucuns voudraient l’imposer à la société) se fait souvent simultanément ou successivement auprès de deux ou trois voyants chevronnés, par des Responsables de la famille. La coïncidence approximative des résultats fournis par ces mediums permet donc à la famille de se rassurer de l’existence du CHOP (ou d’une autre coutume), puis de s’organiser pour le creuser d’urgence, afin que cela ne fasse pas d’autres éventuelles victimes. 

     De la même manière, expier un CHOP relève de la compétence des voyants, qui commencent par localiser parfaitement la position du maléfice enfoui sous le sol. Pour cela, ceux-ci utilisent le pouvoir du magnétisme dans leurs mains (le Fù), qu’ils frottent l’une contre l’autre. Ensuite, le voyant peut utiliser un coq et une poule, ou une chèvre, des poudres traditionnelles, de l’huile de palme, du sel, du jujube et autres, pour annihiler ledit poison souterrain. Le matériel de travail et le  coup de la main d’œuvre dépendent alors de la taille du CHOP à creuser.  Ce rituel diurne et en présence de Membres de la famille, s’accompagne de paroles de paix, de réconciliation et d’unité. 

     Au final, un peu de cette terre maléficiée sera creusée, traitée séance tenante, puis tracée sous le pied gauche (si c’est votre coté maternel) ou sous le pied droit (si c’est votre coté paternel) de chaque Membre de la famille, afin de rompre le rayonnement négatif continu dudit CHOP sur ce dernier. On en gardera une partie pour ceux des Membres absents au moment du rituel. Ceux des absents qui viennent à ne pas savoir qu’un CHOP a été creusé, à oublier qu’un CHOP avait été creusé ou qui refusent d’y adhérer, pourraient continuer d’en subir les méfaits, et risqueront de creuser à nouveau le même CHOP plus tard, ce qui constituera des défenses financières supplémentaires qu’on pouvait éviter. Pour ceux qui sont accros des seules prières, il convient de savoir que ces dernières sont loin de pouvoir expier par elles-mêmes le CHOP. Les prières peuvent faciliter le diagnostic au voyant et à la famille, mais, il peut s’avérer obligatoire ensuite de creuser ledit CHOP, de manière physique. 

     Des témoignages quotidiens sur les méfaits de CHOP non expiés ou les bienfaits de CHOPS expiés sont nombreux, et il suffit d’être quelque peu attentif  auprès des Responsables de famille, pour en suivre, toutes les fois que la question de la Religion ancestrale est évoquée. 

     Le présent article a pour but de susciter l’attention des jeunes Bamiléké sur ce fléau spirituel qui est tous les jours issus des comportements humains, et qui ne devrait plus continuer à décimer des familles à leurs insu. Que de personnes brillantes, hommes d’affaires, grands intellectuels, hommes politiques, qui sont tombés du fait du CHOP non expié ou d’autres coutumes non faites ! Le CHOP peut exister dans d’autres cultures du monde, même sous d’autres formes ou appellations, car toutes les causes possibles du CHOP, de même que son réceptacle, sont universels. 
L’Afrique ne devrait pas continuer de perdre de ses valeureux fils, du fait du rejet de certaines traditions utiles. Merci.

jeudi 23 avril 2020

LE NDAP ou NDOP dans les grassfields de l'ouest Cameroun

C'EST QUOI LE NDAP???

Implication des notions de Pouoh la' et Pouoh nkèh: la notion de Ndap.
Une entité intelligente est capable à  l'instant présent de se souvenir d'un de ses états à un instant antérieur pour faciliter sa prise de décision. Pour parvenir à prendre une décision, une entité intelligente consulte donc ce qu'on appelle sa base de connaissances qu'il constitue en fonction de ses décisions, de ses actions et des réactions de son environnement. En ce qui concerne les humains, cette base de connaissances a tendance à s'estomper avec le temps, phénomène de l'oubli. D'où la nécessité d'un support auquel on peut se référer pour se rafraîchir la mémoire. C'est ainsi qu'est née la notion de base de données. Une base de données est un ensemble cohérant et sans redondance de données organisées et gérées de façon permanente pour faciliter la recherche d'informations. Une des caractéristiques principales d'une base de données est que les données qu'elle contient sont persistantes (durent avec le temps).
  L'outil permettant de stocker et de retrouver une information dans une base de données est ce qu'on appelle le système de gestion des bases de données. Un même système de gestion des bases de données permet donc de gérer plusieurs bases de données. On pourra donc demander à un tel système de nous dire quelque chose sur un mot ou une expression, et recevoir de lui des données sur une lignée familiale, une famille, un lieu, une personne, une histoire, etc. en fonction des différentes bases de données qu'il gère.
Le système traditionnel Bamiléké est basé sur la rectitude (notion de nduop) qui implique les notions de justice et de vérité. La justice traditionnelle est gérée par le "sol" via les sanctuaires traditionnels (mveu') par ailleurs lieux de cérémonies cultuelles traditionnelles. Ces sanctuaires sont hiérarchisés et localisés à divers lieux géographiques. Etant donné qu'il arrive qu'un sanctuaire dans une concession donnée fasse appel à un fils ou un petit fils de cette concession pour une raison ou pour une autre, la position géographique de cette concession devrait donc être connue de façon permanente par les fils et petits fils de la concession. Etant donné également que les migrations éloignent les positions sur le globe et que le brassage culturel favorise les confusions et les oublis, la nécessité d'un système d'identification des origines s'impose.
Face à ceci les peuples du Ndé, soucieux du respect strict des exigences de la tradition concernant l'inceste, et surtout pour permettre à un des leurs qui par la force des choses se retrouverait perdu de s'orienter pour retrouver ses origines, mirent sur pied un système de gestion de bases de données appelé Ndap. Le Ndap permet de sauvegarder uniquement le nom d'un lieu géographique et de retrouver facilement le lieu en question rien qu'en prononçant son nom. Le Ndap s'appuie sur la notion de progéniture pour constituer un puissant outil d'identification de points géographiques. Il suffit par exemple de dire 'Tabanchui' ou 'Tahdouh' pour que Bazou vienne à l'esprit de votre interlocuteur. Dès que ce mot est prononcé, votre interlocuteur devient votre base de donnée, et  son cerveau fait appel au système du Ndap pour trouver dans sa base de connaissance votre origine et vous la donner.
Le Ndap est donc un système de gestion de base de données utilisant la base de connaissance de chaque individu pour en faire une base de données. Chaque personne dans la progéniture constitue donc une base de données pour son vis-à-vis, et le Ndap un système de repérage pour la communauté. Le Ndap est en réalité une notion philosophique forte pour le Bamiléké, implémenté différemment dans les différentes contrées Bamiléké. Nous présenterons ici l'implémentation dans le Ndé.

Le Bangangté nomme par métonymie ' ndap ' tout mot faisant appel au Ndap. Nous parlerons dans la suite de ndap pour faire référence au mot permettant de faire appel au Ndap, mais plus au Système Ndap lui-même. Le ndap, communément appelé par abus 'éloge' (par manque d'un mot correspondant dans la langue française) est un nom identitaire clanique s'attribuant automatiquement à la progéniture de façon récursive, mais évolutive, suivant les notions de "pouoh la' " et de "pouoh nkèh".
Revenons au nom identitaire. Chez le Bamiléké, il y a plusieurs types de noms pour une même personne dont trois principaux. Il y a le nom homonymique (nom de famille), le prénom (nom circonstanciel, ex. sika'ping, nduopmeu, siyapzeu...) et le nom honorifique (distinction honorifique par ex. sèp njui, youngwèh...). Un autre type de nom est le nom nobiliaire (titre donné par le chef à un noble, par ex. Meunkèp ). 
Les ndap sont donc soit tirés des noms homonymiques (s'il fait référence à quelqu'un qui a marqué son temps et est très populaire à son époque), soit des noms honorifiques (si la bravoure de quelqu'un lui avait permis de se faire distinguer et l'avait rendu populaire), soit des noms nobiliaires (s'il s'agit de quelqu'un d'influent ayant un titre de noblesse et qui était très populaire à son époque), soit des noms de sanctuaires traditionnels, soit des noms d'éléments importants du relief environnant, soit d'une légende.
Les fils d'une concession (voir posts précédents) sont référencés par les ndap venant de la concession où ils sont "pouoh nkèh", jamais de leur père. Les filles de la concession sont référencées par les ndap venant de la concession où ils sont "pouoh nkèh", mais également de la concession où leur père est fils.
Par exemple, Nana est un fils du chef Kemayou' 1 à Bazou, il est un très grand chasseur qui aime beaucoup la population du village et son butin de chasse il le partage avec elle qui finalement l'appelle Youngwèh (celui qui chasse et distribue à tous). Parce qu'il se nomme Nana et qu'il est notable, on l'appelle donc 'Na nkèp' (notable Nana). Toutes les filles de Nana vont être appelées 'rwo na nkèp' (fille de na nkèp). Ceci veut dire que toutes les filles issues des hommes reconnus comme 'fils de la concession' chez Nana vont être appelées 'rwo na nkèp'.
Une des valeurs du Ndap est, en dehors de l'identification des  origines, l'empêchement des mariages incestueux et toutes les difficultés qu'ils causent à la progéniture.
LE DÉTOUR PRODIGIEUX

#SauvonsLeNdop

Rituel de la chevre au lieu Sacré chez les Bamileke

Ingrédients nécessaires:

- un bouc
- 5l d'huile rouge (on laisse le reste au gardien du lieu)
- 1/4, 1/2 ou 1 sac de sel (on laisse le reste au gardien du lieu)
- environ 4 jujubes
- le gâteau de maïs (indispensable) 
- le pistage du village
- du vin blanc

Différents étapes:

1- nettoyer le lieu sacré a l'aide de vos mains
2- asperger du sel avec vos deux mains pour ouvrir les voies et apaiser les esprits
3- laisser le sacrificateur asperger du jujube pour annoncer votre rituel et dire ce qui vous amène
4- égorger votre bouc (soit par vous même, soit par le sacrificateur) . mais avant, les testicules du bouc lui sont coupé (pendant qu'on le coupe, bien vouloir soulever vos propres testicules a l'aide de votre main droite. Pareil pour tout ceux présent). Le sang est.ensuite aspergé au lieu sacré, sur toutes les divinités qui y vivent (généralement représenté par les pierres)
5 - brûler ensuite le bouc, le découper en morceaux. Les parties qui vont au lieu sacré sont: la tête, les quatres, le foie, les poumons, le coeur, la poitrine. Tous ces parties sont grillé prêt  être consommé. On y ajoute environ 1l d'huile rouge. Ensuite le sacrificateur ou vous même donnez a manger au lieu sacré. Si c'est le sacrificateur qui le fait, mettez toujours votre main sur.son épaule.ou sur son dos. Après on fait gouter cela a tout ceux qui sont présent

6- on mélange le gâteau de maïs pour le donner au lieu sacré. On fait également gouter par tout le.monde.

7- on brûle ou faire frie le reste de viande dans une marmite et on le partage a tout monde accompagné d'une bière. Bien avant, on verse un jus au lieu sacré. 

8- on mélange 2 jujubes a la tête dulieu et on vous donne.

9- vérifié si le rituel a été accepté en jetant les 2 peaux du jujube aspergé en l'air. Si l'un est ouvert et l'autre couvert, votre sacrifice a été accepté pour l'objet qui vous a amené. Au cas contraire, posez les question pour demandé la raison. On vous repondra. 

10- désintéressé enfin le gardien du lieu qui au préalable va oindre votre poitrine et votre front avec la terre du lieu sacré.

NB: ne jamais versé du vin blanc au lieu sacré

Fils des lieux sacrés

mardi 14 avril 2020

S’assoir sur sa chaise* (E’nang-leng) chez les Bafou

Chez les Bafou, E’nang-leng est une des étapes de l’ascension sociale d’un individu. C’est un rituel qui permet à l’homme d’affirmer sa responsabilité et sa reconnaissance envers ses parents ou son tê-nkap. On peut s’assoir sur la chaise dans trois cas de figure:
- La chaise chez le père géniteur ( *aleng m’bah mo’oh moo* )
- La chaise chez le Têh-nkap ( *aleng m’bah tê-nkap* )
- La chaise d’installation d’un hériter comme nouveau chef de famille ( *aleng ngang m’bah* ).

1. *La chaise chez le père géniteur* : 

D’après la tradition Bafou, chaque être humain est moralement redevable vis-à-vis de son géniteur, du fait de lui avoir donné la vie et pris soin de son éducation. A un certain niveau de son ascension sociale, le fils doit retourner chez son père pour lui manifester sa gratitude en s’asseyant sur la chaise dans la concession de ce dernier. Au cas où le père géniteur est déjà décédé, le successeur le remplace valablement. 

Signalons que si le père (ou son successeur) ne s’est pas encore lui-même assis sur la chaise chez ses parents, il n’a pas le droit d’organiser dans sa concession une cérémonie de E’nang-leng. Dans ce cas, le fils qui désire s’asseoir sur la chaise ira plutôt le faire chez son grand-père et non plus chez son père ( *aleng m’bah mo’oh moo ndieh* ) . 

2. *La chaise chez le Tè-nkap* : 

A l’époque de nos ancêtres, certains dignitaires du groupement Bafou ramenaient des personnes d’autres contrés ou d’autres familles (hommes ou femmes) pour travailler à leur propre compte dans les plantations ou comme domestiques de maisons. Une femme pouvait être vendue par son marie pour payer une dette, un père pouvait faire de même pour un enfant afin de résoudre un problème financier, etc.  Ces personnes étaient considérées comme une propriété de leur tuteur d’origine, et leur restaient redevables au fil des générations. Le Tè-nkap est alors considéré, comme le nouveau propriétaire avec droit de vie ou de mort, ou dans une certaine mesure, comme le maître dans le cadre d’une relation de maître à esclave. Acheter un esclave était donc un investissement *ad eternam* étendue sur l’esclave direct et toute sa descendance. 

Tê-nkap veut donc littéralement dire *le propriétaire grâce à son argent ou du fait de son argent* , tandis que le filleul (ou l’esclave) est appelé *Etsou-nkap* (la fortune, le bien, la propriété). 

Tous les descendants des personnes issues de ce genre de transactions devaient payer un tribut à leur maître et même à une autre personne désignée par ce dernier au cas où il décède. Comme la femme est appelée à se marier, toute sa descendance va payer ce tribut à perpétuité chez ce maître et chez sa descendance.

Quant à l’homme, il paie ce tribut pour lui seul et cela s’arrête puisqu’il ne « produit » pas d’enfants au sens de la femme. Mais avant tout, on devait donner une grosse chèvre au Tè-nkap pendant la dot de sa femme.

La relation avec le Tè-nkap peut être soit du côté maternel, soit du côté paternel. La tradition Bafou ne donne pas la possibilité d’un affranchissement du lien maternel, et s’assoir sur la chaise chez le Tè-nkap du côté de sa mère n’a aucune conséquence sur le lien de dépendance. Par contre, si le lien est du côté paternel, E’nang-leng permet de mettre fin à cette dépendance générationnelle et de couper ainsi définitivement les liens de soumission. Il s’agit donc d’une forme d’affranchissement qui rend le sujet désormais détaché de son maître et socialement responsable et indépendant. 

3. *La chaise d’installation d’un héritier comme nouveau chef de famille* : 

Un être humain vient toujours de quelque part. D’après la tradition Bafou, lorsqu’un nouveau successeur est installé dans une famille, il doit retourner dans la concession d’origine de son père pour s’assoir sur la chaise. C’est une sorte de retour aux sources qui permet de pérenniser la lignée familiale. En réalité, il s’agit de la cérémonie d’installation officielle du successeur sur la chaise du père et c’est l’occasion pour ses frères et sœurs devenus désormais ses enfants, de venir lui faire allégeance. Il peut profiter de l’occasion pour ennoblir certains de ses « enfants » en leur attribuant des titres. Les personnes ainsi ennoblies s’asseyent aussi sur leur chaise le même jour.  Les ma’ah du nouveau chef de famille doivent avoir les sacs traditionnels (Mb’ôh) et des queues de cheval (S’hang-leu’ôh). 

4. *Déroulement de la cérémonie proprement dite*  : 

Pour la cérémonie proprement dite de E’nang-leng, il faut déjà noter qu’elle  n’est exigée qu’une fois le garçon marié. Le postulant doit apporter des cadeaux composés d’un bouc castré, un porc qu’on tuera et dont le Tê-nkap aura la partie postérieure comprenant les deux cuisses (uniquement exigible pour la chaise chez le Tè-Nkap). Le reste sera partagé aux personnes présentes.de la nourriture cuite, de la boisson, du  sel, une tine d'huile de palme, deux gousses de Ndeuh-Ndeuh, de la poudre d’acajou (E’peuh) et  une somme d'argent dont le montant n'est pas déterminé. Le bouc sera immolé en signe de sacrifice, afin de signifier aux ancêtres qu'un fils de la famille s'assoit sur sa chaise. Il doit également apporter à son père ou, le cas échéant à l’héritier de celui-ci, à son Tê-nkap, deux sièges traditionnels à trois pieds sculptés dans un bois local (Ako’oh). Il doit également apporter pour la cérémonie, deux grands boubous traditionnels et deux chapeaux assortis, et éventuellement des parures (colliers, bracelets), deux verres à boire en corne de bélier (n’dong), etc… 

Le rituel consiste pour le postulant, à présenter ces cadeaux à son père ou à son Têh-Nkap. *L’apogée de la cérémonie se situe généralement à l’intersection entre l’acte d’immoler le bouc castré et la destination de son sang qui coule sur le sol, pour matérialiser l’attachement du fils  à ses origines, la terre de cette concession qui l’a vu naître et l’adobe comme dignitaire et ayant-droit de la famille*. 

 Par la suite, et à l’aide des boubous apportés pour la cérémonie, le père (ou le Tëh-Nkap) s’habillera d’abord, puis habillera ensuite le postulant. Il le fera asseoir sept fois sur le  Ako’oh en prononçant à son endroit des paroles de gloire et de bénédiction. Le père va s’assoir à son tour sur le deuxième tabouret et boira du vin de raphia dans le verre en corne de bouc en compagnie de son fils. Le fils rentrera dans sa concession avec le 1er siège traditionnel et laissera le 2e chez son père pour signifier qu’il ne manquera jamais de siège où s’asseoir quand il viendra rendre visite à son parent. Il en sera de même de tout ce qu’il avait apporté en double au père. Le fils devra ensuite couvrir la chaise (E’ndziag-ne leung) c’est-à-dire y déposer l’argent que le père empochera.  A l’heure du repas, il devra distribuer de l’argent à tous ceux qui assistent à la cérémonie et surtout aux femmes qui ne manqueront pas d’entonner des chansons de glorification. 

Signalons pour terminer qu’en cas d’anoblissement, le Mbô’h des Maha (sacs traditionnels) doit être achetés par le père nouvellement installé, alors que chaque personne anoblie se charge de l’achat de sa queue de cheval, de l’achat de son Ako’oh (chaise traditionnelle), ainsi que de l’argent pour couvrir sa chaise. 
En définitive, la cérémonie de E’nang-leng vise à ramener l’homme sur les traces de ses origines, et permet de seller les liens avec la lignée familiale. Cependant, si le retour d’un fils vers ses origines paternelles parait être tout à fait compréhensible, les liens avec le Tê-nkap et toutes les exigences qui y sont associés, sont de nos jours fortement remises en question, car il s’agit des relations éloignées dont les origines sont parfois non-expliquées. Comment comprendre que des malheurs arrivent à des familles à cause d’un parrain avec qui il n’existe aucun lien de sang ?

Merci de vous être abreuvés une fois de plus au bouillon de ce dimanche matin. N’oubliez surtout pas, nos traditions s’invitent aujourd’hui au rendez-vous des grandes civilisations mondiales et dévoient être à la hauteur et mériter une identité digne et noble. Pour cela, nous devons être les véritables ambassadeurs de ce patrimoine qui marque notre identité. Pourtant, une question continue de s’inviter dans les débats : « Comment défendre une culture si l’on ne la comprend pas, si non ne la maîtrise pas ?» C’est pour cette raison que nos associations culturelles doivent plus que jamais étendre leurs missions à la formation et au débat culturel, pour que vivent notre culture, nos racines… Merci et à dimanche prochain pour une autre marmite bien pimentée.

*Mooh Sob Ndoungue Eric Géraud NOUPOUWO*

samedi 11 avril 2020

Le Suicide de Opus

 

Le 23 mars 1994, le médecin légiste a examiné le corps de Ronald Opus et a conclu qu'il était mort d'une blessure par balle à la tête. R. Opus avait sauté du haut d'un immeuble de dix étages avec l'intention de se suicider. Il a laissé une note avant de sauter dans le vide, en expliquant ses raisons. Pendant la chute et le passage du neuvième étage, sa vie a été interrompue par un coup de fusil qui a traversé une fenêtre et l'a tué instantanément.

Ni le tireur ni le kamikaze ne savaient qu'un filet de sécurité n'avait été installé qu'au huitième étage, afin de protéger les travailleurs de la construction et, par conséquent, Ronald Opus n'aurait pas achevé son suicide, du moins en la façon dont vous aviez à l'esprit.

"Typiquement", a poursuivi le Dr Mills, "une personne qui tente de se suicider et qui réussit, même si le mécanisme n'est peut-être pas ce qu'il voulait, le suicide est toujours défini."

Le fait que R. Opus avait été abattu sur le chemin d'un suicide qui ne réussirait probablement pas a amené le médecin légiste à ordonner un homicide. La pièce du neuvième étage à partir de laquelle le fusil a été tiré avait été occupée par un homme plus âgé et sa femme. Alors qu'ils avaient une forte dispute, il l'a menacée avec le fusil de chasse. L'homme était tellement bouleversé que lorsqu'il a appuyé sur la détente, un tas de plombs est passé par la fenêtre et a atterri sur la tête de R. Opus.

Quand on a l'intention de tuer accidentellement le sujet A et on tue  le sujet B, l'un est responsable de la mort du sujet B. Lorsque le vieil homme a été inculpé de meurtre, lui et sa femme n'ont pas hésité. Tous deux ont dit qu'ils pensaient que le fusil de chasse était déchargé, que c'était une vieille habitude du vieil homme de menacer sa femme avec son fusil de chasse déchargé. Il n'avait aucune intention de la tuer. 
Par conséquent, la mort de R. Opus semblait être un accident, ce qui signifie que l'arme avait été accidentellement chargée..

L'enquête qui a suivi a révélé, selon les témoignages d'un témoin, que le fils du couple avait été vu portant le fusil de chasse quelques semaines avant l'accident mortel. La vieille femme aurait retiré le soutien financier de son fils, et le fils, conscient de la propension du vieil homme à viser sa mère, a chargé l'arme dans l'espoir que son père tuerait sa mère. Le meurtre de R. Opus était désormais la responsabilité du fils.

Et voici la touche exquise, lors des enquêtes Plus tard, il a révélé que le fils était en fait Ronald Opus. Il était devenu si déprimé par la tentative de meurtre de sa mère que cela l'a conduit à sauter du 10e étage le 23 mars, pour être tué par un coup de feu à travers une fenêtre du 9e étage. Le fils s'étant suicidé, le médecin légiste a classé l'affaire comme un suicide.