Bafang est l’un des sept (07) Arrondissements dont l’ensemble forme le Département du Haut Nkam dans la Région de l’Ouest Cameroun. C'est le chef-lieu du département du Haut-Nkam. Créée comme CME (Commune Mixte Urbaine) en 1953, elle devient successivement : CPE (Commune de Plein Exercice) en 1972, Commune Urbaine en 1987 et Commune de Bafang en 2007 suite au décret présidentiel N° 2007/177 du 24/04/2007. La population de Bafang est estimée à près de 40.000 habitants en 2015.
Sur le plan administratif, la Commune de BAFANG est le chef-lieu d’Arrondissement. Elle est subdivisée en un ensemble de six groupements (Bafang, Baboutcheu – Ngaleu, Bassap, Bakondji, Baboné, Baboutcha – Nitcheu).
Le département du Haut-Nkam compte 7 arrondissements : Bafang, Bakou, Bana, Bandja, Banka, Kékem, Banwa.
QUELQUES GRANDES CHEFFERIES DU HAUT-NKAM
La chefferie n°1 et n°5 me semble la même chose sauf que l'orthographe de la chefferien°5 est erroné la chefferie n°26 baloum et non balloum n°49 komako et non komaka sinon le travail est déjà encourageant
1.Baboaté; 2.Babone; 3.Babontcha-Fongam; 4.Babouantou ; 5.Baboutcha-Nitcheu; 6.Baboutcheu-Ngaleu; 7.Badoumka; 8.Badoumkassa; 9.Bandoumla; 10.Bafang; 11.Bakassa; 12.Bakondji; 13.Bakou; 14.Balafi; 15.Balembo; 16.Balouk; 17.Bana; 18.Bandja; 19.Bandoumka; 20.Bandoumkassa; 21.Banfeko; 22.Banfelouk; 23.Banka; 24.Bankambeu; 25.Baloum; 26.Banwa; 27.Bapoungue; 28.Bassap; 29.Batcha; 30.Batcheu; 31.Folentcha; 32.Fombele; 33.Fomessa; 34.Fondanti; 35.Fondjanti; 36.Fondjomekwet; 37.Fondjomoko; 38.Fongoli; 39.Fongondeng; 40.Fonti; 41.Fontsinga; 42.Fopouanga; 43.Fotouni; 44.Fotsi; 45.Foyavé; 46.Foyemtcha; 47.Kekem; 48.Komako; 49.Mbeobo
HISTORIQUE DE QUELQUES CHEFFERIES DU HAUT-NKAM
BAFANG ( FA' )
Fa' vient de mfat (frère) et fut mal compris par le colon. Donc Fa' signifie frère (poomaa). Le nommé Wokndieu originaire de Mèngom, fuyant la guerre des foulbés avec d´autres personnes se sont retrouvés quelque part et devinrent frères (mfamfa). Ils étaient tous chasseurs et occupèrent le village en amont et avancèrent petit á petit vers l´arrière plan et trouvèrent un chef installé nommé Njofa. Ils dirent á ce dernier que la chefferie se mérite et l´obligèrent á partir.
Il se retranchera au bord d´un lac avec quelques uns qui lui étaient restés fidèles. Il leur dit " celui qui ne se jette pas á l´eau, sera découpé ". Ils obéirent á leur chef et se jetèrent un á un á l´eau. 90 personnes trouvèrent la mort y compris le chef Njofa. C´est de cette manière que cette partie du village disparut, Wonkdieu s´installa donc dans tout le village et l´appela MFAT (pooma) qui veut dire frère. Le colon comprit Fa´. Ainsi l´éloge des Bafang est Njiako parce que " po lánjiè ko tántom "
BANKA
BANKA ( NKA') Nka' signifie Lumière; la lumière qui éclaire les gens, qui permet aux gens de voir. Mandjieu était le fondateur du village. On ne sait exactement pas d´où il venait. Nkwahom a détrôné Mandjieu. C´est par la ruse que kwahom est parvenu à prendre le pouvoir à Mandjieu.
Nkwahom venait de la région du Noun dans le pays Bamoun. Il était grand chasseur et distribuait la viande aux populations du village. Il a traversé Fomepia, Fondanti avant de tomber sur Mandjieu à Banka. Nkwahom était grand de taille et fort. Mandjieu a fait de lui un soldat. En plus de la chasse il était guérisseur, c´est alors que le chef Mandjieu fit de lui le guérisseur de ses enfants et lui donna des femmes. Il en profitera pour éliminer dès la naissance tous les garçons du chef. Ses propres fils grandiront et épouseront les filles du chef. C´est ainsi que la famille de Nkwahom s´agrandira au détriment de celle du chef. Nkwahom organisera une grande fête au village sous l´autorisation du chef où ce dernier sera invité avec tous les honneurs. Sous la place de prestige réservée au chef, Nkwahom fera creuser un grand trou et couvrira de pagnes et d´habits traditionnels.
Le grand jour venu, le chef voulant s´installer sur son siège se retrouvera piégé dans le grand trou. C´est alors que Nkwahom demandera au chef d´enlever ses bracelets, tous ses bijoux et de les lui passer. Il demandera au chef de lui donner les honneurs de chef, si non il le décapitera. Le chef Mandjieu obtempèrera. Nkwahom deviendra chef et fit sortir Mandjieu de son trou.
Mandjieu se retranchera dans son camp avec quelques notables où il opposera une résistance á Nkwahom dont il sortira vaincu, il se retirera vers NdomMven où il deviendra chef d´un petit groupement sous le nom de Tukam.
BANA (Nee)
Bana en fe´efe´e veut dire Nee qui signifie insister, harcèlement, poursuivre, quand ils ont besoin de quelque chose.Bana est issu du mot « Pa Nee » qui est le nom que les voisins des Bana donnaient en raison de leur caractère belliqueux. En effet, le peuplement de la Commune est ancien, suite aux multiples mouvements migratoires qui se sont déroulés vers la seconde moitié du XVe siècle dans toute la zone. Cette période est marquée par quelques guerres d’expansion. Vers le XVIIe siècle, le territoire prend forme avec la création de plusieurs villages : Bana, Bapouh, Tcha, Patchi, Badoumla, Ndeuguen, Bafamla, Kwak, Kala, Batcha. En effet, la disponibilité des terres fertiles et favorable à la chasse attire plusieurs peuples qui viennent s’installer soit pacifiquement, soient par conquêtes. Cette période est également marquée par les guerres d’expansion entre le chef Bana et les villages voisins pour agrandir son territoire. Guerres qui se sont soldées par la mort de plusieurs personnes. Et c’est à cette époque également qu’une forme d’administration traditionnelle est amorcée. Les premiers groupements naissent : le groupement Bana, Bakassa et Bandoumkassa. La société va évoluer au fil des temps jusqu’au XIXe siècle ou une organisation traditionnelle en chefferie voit le jour, caractérisée par la naissance de la chefferie supérieure Bana actuelle (1870) par feu Happy descendant de feu Kankwa. A cette époque quelques quartiers sont créés par les princes Bana au niveau du groupement Bana tel que Toula, Tencheu. Le territoire va également s’agrandir avec la création de plusieurs nouveaux villages tels que Tchilieu vers 1818 par des chasseurs venus de Dschang, Ndenga et Sockouk par des populations venues de Yabassi. Les villages Bafamla, Kepout, Ndouk et Djeussep sont quant à eux crées par des commerçants venus de du Nord Makombé.
Vers le milieu du XIXe Siècle. les populations autochtones du village Djeussep sont dominées par le peuple Tchako venu du mont Batcha. C’est ainsi que nait le groupement Batcha (quatrième). Vers 1860 et 1865, il y a déplacement du site de la chefferie Bana sur son site actuel sous le règne du chef supérieur Monthe. Sous son règne Bana va s’agrandir. Cette période est également marquée par la pratique du commerce des esclaves particulièrement dans certains villages comme Foumbé, Bafamla, Kala. Il y eut également quelques guerres tribales qui ont opposées le peuple Batchingou au Batcha, les Tchako descendus des montagnes vont dominer les Diboum encore appelés Mbil, guerres tribales des Ndouk contre les Batchingou qui se soldent par la destruction des biens et plusieurs pertes en vies humaines. Le territoire dans sa configuration actuelle sera fortement marqué vers 1908 par la pénétration coloniale (Allemande et plus tard française) et la guerre tribale vers 1910 entre les Bana qui annexe la partie nord de leurs voisins les Bandoumkassa qui sont repoussés dans la plaine de Bakotcha. Cette époque sera marquée par la déportation de valeureuses personnes pour les travaux forcés de construction du chemin de fer à Nkongsamba, des routes et pour la création de grandes plantations. On voit également l’introduction des cultures de rente notamment le Café, la banane, l’introduction du christianisme vers 1930.
BANDJA (Ndjeu)
Ils étaient au nombre de quatre y compris une femme, les premiers qui mirent sur pied le village. Ils s´agissait de Ngwe'ko, Funga', Latngeu, Tienkam. Ils cherchaient parmi eux qui devait être le chef supérieur, et ne trouvaient toujours pas. Alors leur vint l´idée de consulter le marabout qui devait désigner le chef supérieur.
Le marabout leur dit que c´est seul les dieux peuvent décider, et leur donna rendez- vous sur la place du village appelé Siiphutshwi. Alors Tienkam ira en catimini corrompre le marabout. Le grand jour venu, le marabout viendra avec un grand collier rouge. Il demanda à tous de mettre les mains dans un grand Jerrican rempli d´eau. Pendant qu´ils le feront le marabout en profita pour mettre le collier rouge sur le bras de Tienkam, et demanda que tous sortent les mains du Jerrican. Tienkam devint alors chef supérieur, fit de ses frères aînés ses grands notables et appela le village Njeu qui signifie que le village est grand.
BANFELOUK (Mvilooh)
Les Vhi et les Bafang se livraient habituellement les guerres, jusqu´à ce que les Vhi capitulèrent et devinrent esclaves des Bafang. Un enfant du chef Vhi le nommé Nga'bi n´a pas voulu accepter ce statut et s´est dirigé vers Lok où il devint chef. Lok veut dire endroit plein de pierres et les gens qui y vivaient étaient solides comme le fer. C´est ainsi que l´on les appelé les Mvilok (les Vhi qui sont partis s´installer sur les pierres et sont solides et durs comme la pierre et le fer. Nga'bi a installé sa chefferie à Ndakmvhi puis petit à petit il progressa vers le nord de la région où il rencontrera un homme fort nommé Nzemangam avec qui il fera certains accords et déclarera la guerre à Ndeugwe chef Tutshwi' dont ils sortiront vainqueur. Le chef Nga'bi réunira tous les deux villages et appellera Bamvilok( Banfélouk). Ce petit village sera très fort et résistant aux différentes conquêtes, dont ils infligeront une cuisante défaite au Banka reconnu comme des grands conquérants. C´est grâce au brouillard provoqué par les Bamvilok dans la région de Ne'nkua' que les bamvilok infligeront la défaite au Banka.
BATCHA
En Bamiléké Batcha (Tcha') veut dire terre ou visiter. Tcha' était une terre fertile. On y rencontrait beaucoup de gibier et les gens aimaient s´y rendre pour visiter et s´approvisionner. Le chef fondateur fut Tchana.
Fo Tamdji, un chasseur jadis descendant de la lignée des chefs Bandoumkassa, Bakassa, et Badoumla arrive un jour à Batcha, un village enclavé recouvert de forêts et de broussailles par endroits. La terre de Tchako qu’il découvre en premier lieu est très fertile. Il s’y installe. Batcha était un village ou vivaient trois petites principautés placées sous l’autorité des chefs Za’aNgansi, Za’aNjié et Za’aTchop. Fo Tamdji finira par leur déclarer la guerre après un temps de cohabitation et de collaboration. C’est une rude bataille à l’issue de laquelle il sort victorieux. C’est ainsi qu’il annexe par la suite tout le territoire et place sous sa dépendance les chefs qui deviendront les membres du conseil des notables.
Le premier fait marquant de l’histoire de Batcha serait celui du règne du chef Tchounga (Tchatcheu). Un bébé Batcha né d’une femme originaire du Nkam fut l’objet d’une tentative de recupération par les habitants de Yabassi, village de sa mère. Pour ce faire ils auraient imprégné aussitôt après sa naissance, par des moyens mystiques, le nouveau-né d’une recette mystérieuse appelée “ Kankoua”. Mais les Batcha intervinrent et firent échec à cette tentative de recuperation. Depuis ce temps cette recette magique constitue l’un des riches aspects de la culture Batcha.
BABOUTCHEU –NGALEU
L'histoire des Baboutcheu-Ngaleu remonte au 18eme siècle au cours duquel l'ancêtre fondateur, le chef MENGANGAA, arrive du haut plateau au lieu ditToulàk près de Bafang, en expédition de chasse. II s'y installe avec ses compagnons, et recherche d'autres territoires giboyeux. Après quelques campagnes de chasse qui le conduisent vers le sud-est, il finit par s'installer à Ndalàk.
Lui succèdent sur ce site, les chefs NJIEKO, KEULIEU, TCHAMGOUE, TOUKO et TIAKO. Le successeur de ce dernier, Fuu NGALEU, le plus célèbre, décide de transférer la chefferie de Ndalàk, jugé trop périphérique et inconfortable, au site actuel, en territoire Balouk; ce transfert se situe au milieu du 20e siècle.
BAKASSA
Autrefois quand le groupement Bakassa n'avait pas encore de nom, un homme extraordinaire, guérisseur réputé et sorcier de première classe vivait dans cette région et faisait de la magie et beaucoup de choses extraordinaires qui étonnaient les gens. De partout, les personnes venaient pour voir les merveilles de ce grand magicien et d'autres pour se faire soigner. Tous étaient satisfaits de leurs visites et frappés d'étonnement, disaient entre eux : « KA NSUA FE'E » ce qui signifie « quelle magie ». De ce mot « KA NSUA FE'E » est né le nom « KASUA » qui désigne toute cette région du groupement Bakassa. Le fondateur du royaume Bakassa « FU Tchakoa » fut un guérisseur venant de la Menoua, il s'installa dans le lieudit « Kouadjuè » ou «Ma'hungo » au carrefour limite des trois chefferies Bakassa, Badoumkassa, et Bana. Cette place est devenue aujourd'hui une place sacrée et réservée, la chefferie étant actuellement à quelques distances non loin de ce carrefour. La chefferie Bakassa est une dynastie vieille de 13 générations et est la chefferie mère des chefferies Badoumkassa et Bana.
BABONE
Le mot « Baboné » tire son origine de PA qui signifie « ceux de… » ou « habitants de… » et de POONEN qui veut dire « petits corps solides » et dont la version coloniale donne à peu près ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui « Baboné » ; dans tous les cas de figure, « PAPOONEN » va signifier en même temps le groupe de personnes solidaires ou alors les habitants de « POONEN ».Le Roi FANSI 1er va laisser à la postérité l’image d’un grand stratège, qui va repousser énergiquement les attaques venues des royaumes voisines qui vont tenter soit de vassaliser son royaume, soit d’émietter le territoire du royaume. Le Royaume Baboné est l’un des maillons des royaumes NJIAKO qui comprend: Bafang, Baboutcha-Nitcheu, Bankondji, Baboutcheu-Ngaleu et Baboné. Tous ces royaumes s’identifient à un même ancêtre et les mariages sont proscrits entre les filles et fils de ces royaumes.
BABOUANTOU (Puantu)
Le premier chef Babouantou connu sous le nom de DJAMENI ordinairement appelé NDJANKEU a pris le pouvoir aux autochtones de Ndum vers la première moitié du XVIIIe siècle.D’après la tradition orale, DJAMENI, premier chef Babouantou, est le frère jumeau de LEUKOUMENI (1er chef de Bangwa) fils du chef de Bafamgwa (Badrefam), lui-même descendant des Yola (N.E du Nigéria). A la mort de leur père, ces deux jumeaux prétendaient tous au pouvoir ; c’est ainsi qu’un troisième fils profita de ce conflit pour les renvoyer. Chacun de ces deux frères émigra avec sa famille et ses esclaves vers des lieux indéterminés.
DJAMENI et ses sujets ont dû fusionner leurs usages et coutumes avec des autochtones de Ndum (ancienne appellation de Babouantou), Ndum en Babouantousignitfie « mâle » (symbole d’énergie et de puissance). DJAMENI ayant conquis ce territoire, lui a donné le nom de « Puantu » ; Puantu est composé de « Pua » : ma main, et de « ntu » : brûler ; littéralement Puantu veut dire « j’ai vaincu tous les autres de ma main et de mon intelligence », et les Français écriront plus tard Babouantou ; le préfixe « Ba » et plus précisément « Peh » chez les Bamiléké signifie « les gens de ». (Le Bamiléké peut dire aussi Peh douala ou Badouala, ce qui veut dire les gens de Douala), le « u » en Bamiléké se prononce comme « ou » en Français ; la nuance de prononciation entre Pua et Bua est presque imperceptible dans la langue locale ; ainsi on prononce indifféremment Puantu ou Buantou.
Le hameau du chef et la société des neuf (société des grands notables) ont été mis en place par DJAMENI. Pour étendre et maintenir son pouvoir, il a créé les quartiers et a placé son représentant à la tête de chacun d’eux. La structure sociale et politique de Babouantou s’est ainsi peu à peu élaborée et consolidée.
Les Allemands sont arrivés à Babouantou vers 1905. Cette date a coïncidé avec la mort du chef KAMZEU et de l’accession de NGANDEU au pouvoir. L’influence des travaux forcés, des Missionnaires, des écoles, de la technique des briques sèches – bref, de la civilisation occidentale a marqué la seconde étape de l’évolution de Babouantou. Les jeunes gens qui sortaient des écoles trouvaient la vie du village inadaptée à la culture reçue des Occidentaux. Ils étaient ainsi freinés par certains interdits, d’où le début d’une forte émigration continue vers les villes et les plantations de Mungo. Les crises des années 1959 et 1960 ont désorganisé toutes les couches sociales du village et ont abouti à la création d’un camp de regroupement.
FOTOUNI
Le terme Fotouni est d'origine guerrière ; ce qui témoigne de l'histoire des fils de ce village qui n'a cessé de s'inscrire en lettres de feu et de violence. Le nom Fotouni est très récent et date de 1909. En effet, lorsqu'un Lieutenant de l'Armée Allemande lors d'un voyage à Dschang s'arrêta à Fotouni actuel, il demanda le nom, on lui répondit : "Petouni". Ce terme qui peut avoir deux sens : soit ceux qui coupent la tête pour faire allusions aux différentes guerres pendant lesquelles les armes utilisées étaient surtout les lances et les machettes ; soit "ceux qui descendent par la tête" c'est-à-dire du haut. En effet, les Fotouniens descendaient des montagnes pour occuper la partie sud. D'une manière ou d'une autre, cette expression est devenue dans ses évolutions Batouni et plus tard Fotouni.
La branche du futur fondateur de Fotouni est la 9ème vague des Bamiléké qui traversa le Noun et s'installa dans la région de Bagan (département de Bamboutos), Bansoa, Bamendou et dans la plus grande partie de l'actuel département de la Menoua. Selon la légende, KWETCHOUONG, grand chasseur venu de Balessing où il avait manqué de succéder à son père vint s'installer dans le quartier Tcham à Fotouni, région jadis très giboyeuse. Le chef de ce quartier accueillit son hôte avec beaucoup d'intérêt car KWETCHOUONG, excellent chasseur, partageait avec lui le produit de son activité.
BANFELOUK
BANFELOUK (Mvilooh) Vhi est un quartier du village Bafang. Les Vhi et les Bafang se livraient habituellement les guerres, jusqu´à ce que les Vhi capitulèrent et devinrent esclaves des Bafang. Un enfant du chef Vhi le nommé Nga'bi n´a pas voulu accepter ce statut et s´est dirigé vers Lok où il devint chef. Lok veut dire endroit plein de pierres et les gens qui y vivaient étaient solide comme le fer. C´est ainsi que l´on les a appelé les Mvilok (lesVhi) qui sont partis s´installer sur les pierres et sont solides et durs comme la pierre et le fer.
QUELQUES SITES TOURISTIQUES DU HAUT-NKAM
1. Chute de Bassap ;
2. Chute de Mboebo ;
3. Chute de Tchoungou ;
4. Chute de Bayon ;
5. Chute de la Mouankeu à Bafang ;
6. Chute de Bakondji ;
7. Chute de Tchanko ;
8. Chute de Banka ;
9. Chutes de Djemla à Fondjomekwet
10. Chutes du Fibi à Batcha
11. Col de Bana ;
12. Col Fotouni ;
13. Col de Batcha ;
14. Grotte Bakwat Mboebo ;
15. Grotte de Bamwa ;
16. Grottes de Bana ;
17. Grottes Mboeto ;
18. Paysage de Balembo ;
19. Rochers Moumée Fondjomoko ;
20. Rocher de Batcheu ;
21. Mont Batcha à Bakotcha par Bana
22. Mémorial du chef Happy à BANA ;
23. Cathédrale du Cœur-Immaculé de Marie de Bafang ;
24. Résidence Hôtelière La Vallée de Bana ;
25. Chefferies ;
26. Usine de transformation de cacao de Kékem : 4 hectares et demi, 50 milliards de F.CFA investis et 330.000 tonnes de cacao à transformer par an.
Joseph TSANA ENAMA