INTRODUCTION
Cette publication ne se veut pas un classement des meilleurs établissements scolaires. Il s’agit surtout se rappeler notre passage dans ses établissements et des valeurs qui y ont été enseignées. Le but est de mettre en relief les valeurs telles que l’effort, le mérite, la discipline, le respect, la cordialité et la solidarité. Nous étions tous des camarades, malgré quelques petites querelles entre copains, nous étions tous des frères… les élèves de la même génération dans une ville se connaissait quelque que soit l’établissement scolaires. Le tribalisme, les insultes, les violences… on ne connaissait pas !!!
Ci-après quelques établissements scolaires de notoriété établie (liste non exhaustive) :
LE LYCÉE GÉNÉRAL LECLERC. C’est l'un des plus vieux établissements publics secondaires du Cameroun. Sa construction s’est achevée en 1952 sur subvention du budget de la France. Le LGL est construit au Cameroun en hommage au général Leclerc, héros de la 2eme guerre mondiale, chargé de rallier les troupes coloniales aux troupes Françaises. Le tout premier proviseur s’appelle M. Yves BUYTET. En 1965, Samuel Eboua est nommé Censeur. En 1973, Daniel Essono Edou est muté au lycée Général Leclerc de Yaoundé, où il est le premier proviseur Camerounais puisqu’il remplace à ce poste le Français Levêque. De 1978 à 1982, Etoundi Charles Borromée assume les fonctions de Proviseur au Lycée Général Leclerc de Yaoundé. Augustin Edjoa a été nommé Ministère des Sports et de l’Éducation physique le 22 Septembre 2006 alors qu’il occupait la fonction de proviseur du Lycée Général Leclerc. Laurent Serge Etoundi Ngoa a été professeur de Sciences naturelles au Lycée Général Leclerc de 1983 à 1988. Le Lycée Général Leclerc est un établissement atypique, au sens figuré et au sens propre. Son campus, hier, s’étendait jusqu’à l’actuel site de l’INJS où était implanté l’internat des filles. Dans son étendue actuelle, marquée par la gigantesque clôture, c’est 35 ha de superficie, 81 salles de classe. Un effectif d’environ 12 000 de l’époque de Essono Edou, 15.000 de la période de Charles Etoundi ou les 17.000 d’Augustin Edjoa ! Sans doute le plus grand lycée d’Afrique noire francophone. Dans le palmarès d’hier, on reconnaît des noms : Paul Biya, Augustin Frédéric Kodock, Raphaël Onambélé, Pierre Semengue, Etoga Florent, Paul Dontsop, Youssoufa Daouda, Hamadjoda Adjoudi, Ossende Afana, Jacques Fame Ndongo, Ebénezer Njoh Mouellé, entre autres. Selon ce dernier, le Lycée Leclerc était un véritable moule de brassage entre les élèves venus d’horizons divers. « Nous étions logés, nourris, blanchis. Les manuels scolaires nous étaient distribués. Les jeudis après-midi étaient culturels avec la représentation des pièces de théâtre, le show de l’orchestre, les projections cinématographiques dans la salle des fêtes du lycée. En fin d’année, la distribution des prix récompensait le mérite. C’était la période où la conscience nationale se bâtissait. La discipline était rigoureuse et les amitiés, sincères. Les tableaux d’honneur affichés créaient l’émulation. Les enseignants étaient des Français et les inspecteurs pédagogiques qui venaient de la France ne plaisantaient pas. C’était la période de l’émergence du mérite », assure l’ancien élève, nostalgique.
1. LE COLLÈGE FRANCOIS-XAVIER VOGT, plus communément appelé collège Vogt, est un établissement d'enseignement secondaire camerounais dirigé par des religieux et situé à Yaoundé, capitale du Cameroun. C'est au milieu des années 1940, juste après la Seconde Guerre mondiale, qu'Mgr François-Xavier Vogt, alors administrateur apostolique de la région de Yaoundé, lance l'idée de fonder le collège qui portera par la suite son nom. Son objectif est de former les jeunes Camerounais dans la discipline, l’éthique et la foi chrétienne, pour que demain, ils puissent répondre aux défis et enjeux divers qui interpelleront leur pays. Le projet d’éducation ainsi élucidé prend forme dès septembre 1947. Une équipe de prêtres spiritains, enseignants de formation, conduite par l’abbé Dannel, arrive à Efok, petit village situé dans le département de la Lekié où sera implanté l’établissement scolaire à ses débuts. De 1947 à 1951, l’institut de formation et d’éducation naissant accueille des jeunes élèves provenant de la grande région de Yaoundé, qui va de Yoko à Ambam et de Makenene à Minta. Outre le Père Dannel qui cède sa place dès 1948 au Père Joseph Kristen, les enseignements sont assurés par les Pères Jacques Delaville, le Dr Sram appuyés par une équipe de grands séminaristes de l’époque. On retiendra les noms suivants, Jean Baptiste Ama, Pierre Kwalang, Jérôme Mballa et Ninekan. L’année scolaire 1951-1952 est une année charnière pour le Collège Vogt, puisqu’il est transféré d’Éfok à Mvolyé le siège épiscopal de l’époque. Les Pères Spiritains se retirent et cèdent la direction de l’établissement à la congrégation des Frères des écoles chrétiennes du Canada installés depuis quelques années à Mbanga. Les trois premiers frères qui reprennent en main le collège ont pour noms : Yves Pinze, Isidore Guillemette et Hilaire Fortin. De 1951 à 1972, le collège Vogt prend une envergure respectable. Les résultats sont excellents. Il n’y a que du 100 % de taux de réussite aux examens. De plus, en dehors de la formation intellectuelle, le collège inculque une dimension éthique forte à ses élèves. En 1972, après 21 ans de gestion, les Frères des écoles chrétiennes restituent la responsabilité du collège Vogt à l’archevêque de Yaoundé qui la confie à ses prêtres diocésains qu’appuient des laïcs. En 1993, le collège Vogt a été confié dans sa direction et son fonctionnement aux Frères de la Communauté Saint Jean.
2. LE COLLÈGE LIBERMANN est un établissement scolaire catholique d'enseignement secondaire sis à Douala, au Cameroun. Fondé en 1952 par les pères spiritains, il est confié aux pères jésuites en 1957, qui en ont toujours la direction. Pierre Bonneau, premier évêque de Douala fonde une école pour garçons en 1952 et la confie à ses confrères, les missionnaires de la Congrégation du Saint-Esprit. Il porte le nom de François Libermann, fondateur de la congrégation du Saint-Esprit et le père Gabriel Boulanger en est le premier directeur. L'école ouvre ses portes, à Douala avec 19 élèves, tous garçons. Le second cycle est initié en 1956. En 1957 Mgr Bonneau confie l'école aux pères jésuites. Les premiers diplômés sortent du collège en 1960 avec 100 % de succès en lettres, et 46 % de succès en sciences. Avec l'arrivée du premier directeur jésuite africain, Meinrad Hebga, le collège devient mixte (1968) : les premières filles sont admises au second cycle.
3. LE COLLÈGE ALFRED SAKER. Le collège Alfred Saker est un établissement d'éducation protestant privé situé à Deïdo, un quartier de Douala, sur les rives du Wouri. Il est créé en 1953 en mémoire de l'œuvre du missionnaire Alfred Saker. Un premier cours complémentaire est créé en 1953, à Deïdo. Il est inauguré officiellement en 1958. En 1960, il devient un collège sous le nom de Collège Alfred Saker. Thomas Ekollo, fils du pasteur Joseph Ekollo, a été l'un de ses directeurs. Son actuel principal est monsieur Kotte Théodore. La devise de ce collège est : «Engagement - Participation - Responsabilité - Confiance».
4. LE COLLÈGE DE LA RETRAITE est un établissement d'enseignement secondaire camerounais dirigé par des religieux situés sur l'avenue Konrad Adenauer à Yaoundé, capitale du Cameroun. Fondé en 1950 par les Sœurs du Saint-Esprit sous l’appellation de Collège du Saint-Esprit, il n'accueillait que les jeunes filles. En 1960, le Cameroun accueille les sœurs de la Retraite qui ont été fortement initiées dans le domaine de l'enseignement, le collège du Saint-Esprit est désormais dirigé par les sœurs de la Retraite, à cet effet il change de nom pour porter le nom qu'il a aujourd'hui à savoir le collège de la Retraite. Le collège de la Retraite a été fondé en 1950 par les sœurs du Saint-Esprit sous l’appellation de Collège du Saint-Esprit, à ce moment-là il n'accueillait que les filles et toutes sont logés au sein d'un internat. En 1960, le Cameroun accueille les sœurs de la Retraite qui ont été fortement initiées dans le domaine de l'enseignement, le collège du Saint-Esprit est désormais dirigé par les sœurs de la Retraite, à cet effet il change de nom pour porter le nom qu'il a aujourd'hui à savoir le Collège de la Retraite. À partir de cette année-là le collège de la Retraite devient mixte. De l'année 1950 à l'année 2000, le collège de la Retraite s'oriente beaucoup plus vers les séries littéraires et économiques. Dès l’année 2000 avec le départ des sœurs et la direction occupée par les camerounais à travers l'Archidiocèse de Yaoundé, le collège de la Retraite ouvre un cycle scientifique, il devient dès lors un établissement camerounais à cycles complets.
5. LE COLLÈGE EVANGÉLIQUE DE LIBAMBA. Créé en 1944 par les missionnaires américains et français, le collège de Libamba dont les enseignements ont débuté en 1946 sous la direction du pasteur Robert Pierce. Initialement Institut des Missions évangéliques de Libamba, il devient Collège évangélique de Libamba. La création du collège répond au besoin, après la Première Guerre mondiale, de former des Camerounais jusqu'au baccalauréat. Une élite de professeurs américains, tels David Gelzeret européens y fut affectée. Le collège est situé à mi-parcours du chemin de fer, entre les gares de Makak (10 km) et de Minka (2 km). La construction de l'établissement et de son internat est financée par une allocation de 15 millions de francs CFA de l'administration coloniale française. Les terres sont fournies dans ce but par les populations locales à la Société des missions évangéliques de Paris qui, avec l’église presbytérienne répartira équitablement la surface en espaces pour la construction de l'église d'une part, et du collège ainsi que son internat d'autre part. La première promotion de bacheliers du Cameroun est issue de ce collège, même si certains sont allés terminer leur formation au Lycée Leclerc de Yaoundé. Le site qui fut un pôle d’excellence est un vaste domaine de 186 hectares qui a marqué l’histoire de la zone de Makak et de tout le pays sur les plans intellectuel, religieux et économique. Le complexe comprend : Le collège évangélique de Libamba et l’école primaire et maternelle qui ont contribué à la formation de l’élite camerounaise.
6. LE COLLÈGE JEAN-TABI est un établissement scolaire privé d'enseignement secondaire situé dans la ville de Yaoundé, capitale du Cameroun. Le Collège Jean TABI est un établissement scolaire privé Catholique d’enseignement secondaire général de l’Archidiocèse de Yaoundé. Fondé en 1956 par les pasteurs et les fidèles de la Paroisse d’Etoudi, il devient une œuvre diocésaine en 1971. Depuis 1975 il est dirigé par la congrégation des Sœurs Servantes du Saint-Cœur de Marie. Il est comme le voulait le fondateur des Sœurs Servantes du Saint Cœur de Marie, « une école d’amour, une école de toutes les vertus » où chacun apprend à se former aux valeurs de vie humaine, sociale et chrétienne en tenant compte du groupe et du bien commun.
7. LE LYCÉE JOSS DE DOUALA. Créé en 1951, le collège classique et moderne de douala a connu des débuts difficiles et laborieux. Le nom "JOSS de DOUALA" vient du nom d’un quartier. En effet, du XVIIIe siècle à l’indépendance toute la partie de la ville constituée de Bonanjo, Bonadoumbe … était appelée JOSS. Et comme chaque institution créée prenait automatiquement de son quartier, le collège moderne de douala puis le lycée de DOUALA n’ont pas dérogé à cette règle d’où le nom de « JOSS de DOUALA ».
8. LE LYCÉE POLYVALENT DE BONABÉRI est le fruit de la coopération Cameroun – Canada, il a été inauguré en 1972.
9. LE LYCÉE BILINGUE DE NEW-BELL :
- 1940 : Création de l'Ecole supérieure des Jeunes filles ;
- 1948 : Transformation en Collège moderne des Jeunes Filles de New-Bell ;
- 1961 : Transformation en Lycée des Jeunes Filles ;
- 1976 : Inscription des premiers garçons. Devient Lycée de New-Bell ;
- 2009 : Transformation en Lycée Bilingue de New-Bell.
10. LE COLLÈGE SAINT MICHEL DE DOUALA. Le Collège Saint-Michel voit le jour le 5 septembre 1960 dans la zone de Bassa située dans le troisième arrondissement de Douala. Ce collège, devenu mixte en 1973, accueille des élèves originaires du Niger, de la Centrafrique, du Tchad, du Sénégal… sans distinction ethnique, de religion ou de nationalité.
11. LE COLLÈGE DE MAZENOD DE NGAOUNDÉRÉ. Le Collège est dirigé par les missionnaires OMI, qui le créent en 1952 sous forme d’institut et l’inaugure officiellement le 8 décembre 1954, jour de la fête de l’Immaculée Conception12, avec un corps enseignant constitué uniquement de missionnaires occidentaux. Le projet prévoyait que le recrutement des élèves se ferait dans les divers groupes ethniques du Nord-Cameroun afin de préparer parmi eux des élites solides pour le pays ainsi que des futurs prêtres. De 1957 à 1960, le Père Pierre Hennart, un OMI, en est le directeur. De 1960 à 1968 le Collège est dirigé par le Père Noël Tassaux, puis de 1968 à 1985, par le Père Robert Guinchard. Dès cette période, le nombre d’élèves ne cessa de croître, allant de moins d’une centaine d’élèves à sa création à plus de 400 en 1985. L’augmentation des effectifs se fit surtout en juillet 1965, car le Collège épousa définitivement une vocation sociale en ouvrant ses portes à tous, sans distinction de religion ni de sexe, avec un cycle complet de la sixième en terminale. Dès 1965, le dialogue interreligieux est entamé avec les musulmans et les protestants au sein du Collège. Aussitôt, toutes les religions y cohabitent mais pour les célébrations religieuses, elles évoluent séparément : un imam dirige la prière des musulmans, un pasteur celle des protestants et un prêtre ou une religieuse pour les catholiques, ceci au sein du Collège. Dans un but œcuménique, c'est-à-dire de coopération et d’entente entre les Églises, le Collège est ainsi ouvert à toutes les confessions religieuses. Ayant compris que les musulmans ne peuvent se convertir, le Collège leur aménagea un espace de prière près de la chapelle catholique.
12. LE LYCÉE CLASSIQUE ET MODERNE DE KAÉLÉ. Le Lycée Classique et Moderne de Kaélé, ou Lycée de Kaélé ou encore CEG de Kaélé a été créé et fonctionne depuis 1965. En 1965, le Grand Nord, de l'Adamaoua à l'Extrême-Nord en passant par le Nord ne comptait que quatre établissements d'enseignement secondaire : Le CES de Maroua, Le Lycée de Garoua, le Collège MAzenod de Ngaoundéré et le CEG de Kaélé.
13. LE LYCÉE TECHNIQUE DE DOUALA KOUMASSI. D’abord école professionnelle en 1930, puis collège technique et centre d’apprentissages en 1956. Il sera transformé en lycée technique en 1962 avec l’entrée des filières commerciale et des premières filles. L’appellation lycée technique de Douala Koumassi ne viendra qu’avec la création du lycée technique de Douala bassa en 1992.
14. LE COLLÈGE SACRÉ CŒUR DE MAKAK. C’est un établissement secondaire catholique à régime mixte (internat et externat), créé en 1946 par les pères spiritains. Le collège est confié en 1950 aux frères canadiens du Sacré Cœur. Depuis le départ des frères canadiens du Sacré-cœur en 1985, le collège est sous la houlette du Diocèse d’Eséka. Il est situé à 80 km de Yaoundé par voie ferré ou par route et est bâti sur 84 hectares.
15. LE COLLÈGE D’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE DE LA SALLE DE DOUALA. Fondé en 1954 sur l’initiative de Monseigneur BONNEAU, vicaire apostolique du Diocèse de Douala, le Centre d’apprentissage « De La Salle » qui deviendra plus tard le Collège « De La Salle » est confié la même année aux Frères Ecoles Chrétiennes. Il est constitué d'un cycle complet d'enseignement général (6ème en terminale) et d’un second cycle d'enseignement technique industriel (seconde en terminale).
16. LE COLLÈGE CATHOLIQUE BILINGUE ST BENOIT est une institution d’enseignement secondaire catholique dirigée par les missionnaires de la Congrégation des Fils de l’Immaculée Conception. Il a connu la cérémonie de la pose de la première pierre le samedi, 09 Décembre 2006, par Monseigneur Victor TONYE BAKOT, alors Archevêque de l’Archidiocèse de Yaoundé. Le collège ouvre ses portes aux premiers élèves et sa toute première Rentrée Académique en Septembre 2007.
17. LE COLLÈGE BULLIER à 6km de la ville de Sa'a (80km de Yaoundé). C'est un établissement scolaire fondée en 1963 par Mgr Jean Zoa. Sa particularité : c'est le seul établissement scolaire au Cameroun qui prépare les jeunes au probatoire et baccalauréat agricole. En outre cet établissement a créé en son sein un Centre de Formation Professionnelle Agricole Rapide. Il est bâti sur une superficie de 10ha ! Il y a un bel espace vert orné de plus de 400 espèces de fleurs !
18. LE COLLÈGE STOLL D'AKONO. La mission catholique d'Akono comprend aussi le Collège Stoll. C'est un complexe scolaire d'environ 16 hectares dont la réputation a traversé les décennies. Fondé par Mgr Jean Zoa et bâti par les frères maristes des écoles sous la conduite du (fr) André Côté en 1963 sur une partie des vestiges de l'ancien petit séminaire Saint-Joseph d'Akono, qui a vu passer dans ses locaux plusieurs hautes personnalités de la République du Cameroun, dont le Président Paul Biya, le collège Stoll d'Akono accueille des élèves filles et garçons venus des quatre coins du Cameroun voire de la sous-région Afrique-centrale 6. Il propose deux types d'enseignement : l'enseignement général de la classe de 6e en terminale et l'enseignement technique de la seconde en terminale. Le collège Stoll comprend entre autres : i) Un Centre artistique équipé et d'envergure, ii) un centre sportif dénommé Olymp'Africa avec plusieurs stades et équipements, iii) Un centre multimédia avec une connexion à internet, iv) Une infirmerie, v) Un centre d'entretien automobile, vi) Une menuiserie.
19. LE COLLEGE SAINT COEUR DE MARIE DE MBALMAYO. L’Ecole Normale de jeunes Filles Saint Cœur de Marie a été créée le 12 septembre 1958 à OBOUT, à l'initiative du père Jean CRIAUD. La sœur canadienne en est la Fondatrice et la première directrice. Avec un régime d'internat, l'école avait vocation de pourvoir aux besoins en personnel des écoles primaires catholiques. En 1959, l'Ecole déménagea à Mbalmayo. Elle devint collège onze ans plus tard, en 1970, sous l'impulsion de l'Evêque de Mbalmayo, Mgr Adalbert NDZANA.
20. LYCÉE DE MANENGOUBA. Créé en 1947 sous l’appellation de « collège moderne de Nkongsamba », il a été officiellement renommé en 1960 à Lycée de Manengouba. Établissement secondaire de l'enseignement général, le lycée de Manengouba est l'un des plus anciens et prestigieux établissements du Cameroun. Cet établissement a contribué à la formation de nombreux camerounais qui font partie de l’élite notamment les ministres Jean Kuete, Colbert Tchatat, Adamou Ndam Njoya, Ndioro Justin, Ketcha Courtès, Kontchou Kouemegni, Ngankou J.M., le Professeur Tchuidjang Pouémi, etc...
21. LE COLLÈGE JEAN XXIII D’EFOK. Créé le 22 septembre 1964, le Collège Jean XXIII d’Efok est à régime interne et externe. Il est ouvert à l’Enseignement général, premier et second cycle, et à l’Enseignement technique, premier cycle uniquement. Le Collège Jean XXIII d’Efok est au département de la Lekié ce que le Collège De Mazenod est au Nord-Cameroun. C’est sur les bancs de cet établissement scolaire qu’a été formée la crème de l’élite de cette unité administrative réputée très scolarisée.
22. LE SÉMINAIRE SAINT PAUL DE MBALMAYO. Il a été fondé en 1962 par Mgr Paul ETOGA de regretté mémoire. Les premiers bâtiments furent construits en matériaux provisoires. Ces bâtiments ont accueilli 75 élèves le 30 Avril 1962. C'est son excellence Antonio Mazza, secrétaire général de l'œuvre pontificale Saint Pierre Apôtre qui bénit et posa le 26 Janvier 1969, la première pierre du petit séminaire en matériaux définitifs. Au départ le séminaire Saint Paul de Mbalmayo n'avait que le premier cycle. Les séminaristes allaient au second cycle au séminaire Sainte Thérèse de Mvolyé. Aussi, sur un effectif de 75 élèves, 2 seulement aboutirent au sacerdoce ! Cet échec décida Mgr. Paul Etoga à ouvrir un second cycle au séminaire St. Paul de Mbalmayo en 1971. Devenir prêtres tel est la première option du petit séminaire saint Paul. Si certains ont répondu à l’appel du Christ en réalisant cette première option, d’autres poussant plus haut, plus précisément dans l’épiscopat à l’instar de Mgr Jean MBARGA (évêque d’Ebolowa), Mgr Benoît Balla (Feu évêque de Bafia), Joseph-Marie Ndi-Okalla (Evêque de Mbalmayo). Certains par contre se sont lancés dans la vie active briguant les premières portes de la société entre autres : ministres, professeurs, journalistes, directeurs …. Parmi les premiers candidats du petit séminaire Saint Paul reçus au baccalauréat faisait partie Jean Marie Atangana Mebara, (ancien ministre de l'enseignement supérieur et secrétaire général à la présidence de la république).
23. LE COLLÈGE SAINT JEAN DE MBANGA a été créé en 1948 par les Frères Canadiens des Ecoles Chrétiennes et, a été autorisé à fonctionner sous le n° 3291 de l’année 1954 en 1er cycle, et sous le n° 34/J1/24/MINEDUC/DEP/SCAFES du 11/08/1988 en cycle complet. En respectant sa spécificité catholique, il contribue à la formation intégrale de tous les jeunes qui lui sont confiés en enseignement général 1er et 2nd cycle avec les séries A4, C et D. et ceux de l’enseignement technique commerciale de la première année en terminal CG.
24. LE COLLÈGE SAINTE CÉCILE DE MBANGA a été créé en 1964 par les Frères Canadiens des Ecoles Chrétiennes et, a été autorisé à fonctionner sous l’arrêté n° 64lF/315 du 15/07/1964. En respectant sa spécificité catholique, il contribue à la formation intégrale de tous les jeunes qui lui sont confiés en enseignement général 1er et 2nd cycle avec la série CG.
25. LE COLLÈGE PROTESTANT DE NGAOUNDÉRÉ. Cette école de l’Eglise Evangélique Luthérienne du Cameroun (EELC) est l’un des fruits de la coopération entre Norvégiens, Américains et Camerounais. Suite à la requête des missionnaires de la Norway Mission Society (NMS), le ministre de l’aducation de l’époque, par arrêté N° 37/VP/MEN du 13 Mars 1957, autorise de cette école dite « complémentaire ». A ces débuts, l’école compte 3 enseignants pour une dizaine d’élève. Monsieur Scwelbel Albert en est le premier Directeur (1957 – 1958). A la suite d’une entente les missions Norvégienne et Américaine, l’école est transférée de Meiganga à Ngaoundéré en 1959. En échange, l’école théologique s’installe à Meiganga.Jadis dénommée « cours complémentaire », l’école change de dénomination le 26 novembre 1960 et s’appelle désormais « Collège Protestant ».
26. Collège Polyvalent Assomption de Bafoussam ;
27. Collège Benigna d'Etoudi, Yaoundé ;
28. Collège Bilingue Laval Makepé, Douala ;
29. Collège Bonneau d’Ebolowa ;
30. Collège Chevreul de Douala ;
31. Collège Christ Roi d'Obout ;
32. Collège confessionnel catholique Teerenstra de Bertoua
33. Collège de la Salle de Doumé ;
34. Collège Djilo, Mbalmayo ;
35. Collège Évangélique de New-Bell ;
36. Collège Joseph Stinzi d'Obala ;
37. Collège La Conquête, Douala ;
38. Collège Mongo Beti de Yaoundé ;
39. Collège Ndi Samba de Yaoundé ;
40. Collège privé Montesquieu de Yaoundé ;
41. Collège saint Joseph de Bandjoun ;
42. Collège Saint Paul de Bafang ;
43. Collège Saint-Charles-Borromée de Douala ;
44. Lycée Bilingue de Deido Douala ;
45. Lycée Bilingue de Mbouda ;
46. Lycée Bilingue de Yaoundé Yaoundé ;
47. Lycée classique de Bafoussam ;
48. Lycée classique de Foumban ;
49. Lycée classique d'Edéa ;
50. Lycée classique et moderne de Bertoua
51. Lycée classique et moderne de Garoua ;
52. Lycée classique et moderne de Kaélé ;
53. Lycée classique et moderne de Mokolo ;
54. Lycée classique et moderne de Nagoundéré ;
55. Lycée classique et moderne de Sangmélima ;
56. Lycée classique et moderne de Yagoua ;
57. Lycée classique et moderne de Mokolo.
58. Lycée classique et moderne d'Ebolowa ;
59. Lycée d'Anguissa Yaoundé ;
60. Lycée de Bandjoun ;
61. Lycée bilingue de Kouoptamo;
62. Lycée bilingue de Koutaba ;
63. Lycée de Biyem-Assi de Yaoundé ;
64. Lycée de la Cité des palmiers de Douala ;
65. Lycée de la Cité Verte de Yaoundé ;
66. Lycée de Makak ;
67. Lycée de Meiganga
68. Lycée de Mballa 2 de Yaoundé ;
69. Lycée de Ngoa Ekellé (ancien CES) à Yaoundé ;
70. Lycée de Nkol-Eton de Yaoundé ;
71. Lycée de Tsinga de Yaoundé ;
72. Lycée d'Elig-Essono de Yaoundé ;
73. Lycée Général Leclerc de Yaoundé ;
74. Lycée technique Charles Atangana ;
75. Lycée technique de Bafoussam ;
76. Lycée technique de Nkolbisson ;
77. Lycée technique de Sangmélima ;
78. Lycée technique industriel et commercial de Yaoundé ;
79. Petit séminaire Jean XXIII d’Ebolowa ;
80. Lycée Bilingue d'Application (LBA) de Yaoundé ;
81. Lycée Bilingue de Bafoussam ;
82. Lycée Bilingue de Bepanda ;
83. Lycée Bingue de Buea
84. Complexe Catholique CETI-Dupont d'Akonolinga ;
La suite dans la prochaine publication …….
Joseph TSANA ENAMA