J'ai grandi à Nkongsamba...tout le monde se traitait comme de la famille...
On allait jouer dehors, on était toujours content et on mangeait ce que notre maman se donnait la peine de cuisiner.
On déjeunait avec les Tintins ou les Beignets Haricots, parfois du pain beurre et du sucrer pour avoir le goût du lait, rarement du chocolat, la confiture était la nourriture des blancs, on buvait LA top grenadine pour rougir nos lèvres, on partageait nos bonbons sifflet et nos bonbons ALOWA, quand nous en avions, ça nous coûtait 2 à 5 francs !
Les filles jouaient à la poupée, à la corde dans la rue, nous jouons à cache-cache, au ballon, a la chasse aux lézards, on grimpait aux arbres, on se faisait un super délire sous les gouttières déboîtées quand il pleuvait, on cassait des amandes ou palmistes, les filles jouaient à la dînette avec toutes sortes de graines et de fruits et la boue servait de chocolat.
On faisait des cabanes, on jouait à la balançoire chez nous on avait une grande cour arrière, on aidait à la maison, on se baladait à vélo sur le trottoir sans casque ni protège-genou.
Le soir après notre bain a la bonne fontaine, on n'avait pas de pyjama on dormait sans vêtement pour ne pas pisser au lit et mouiller le lit et au plus tard 20h on était au lit et sans discuter.
On n'avait peur de rien, on était chez les uns et les autres et nos aînés n'avaient pas à s'inquiéter pour nous. Chaque parent était le gardien des autres enfants et chaque bêtise était rapportée. ....
Quand un aîné du Quartier te corrigeait pour une bêtise commise on osait pas rapporter à nos parents sans quoi on devait être corriger deux fois de plus une fois pour la bêtise et une autre fois pour t'être plaint de la correction infligée par l'aîné. Après tout il ne voulait que mon bien.
On nous a appris, le "Respect" des autres. Étant enfant, tu n'avais pas à interrompre un adulte qui parlait... Ce n'est pas avec des armes que nous réglions une dispute...
A la tombée de la nuit, on savait qu'il était temps de rentrer à la maison.
On aimait aller à l'école parce qu'on nous avait appris à respecter les enseignants et c'était un plaisir de voir chaque jour nos copains de classe. 🙂
Très souvent, nos parents nous conseillaient de sortir jouer avec nos camarades afin de renforcer nos liens d'amitiés, sortir de la solitude et faire de l'exercice physique pour éviter l'obésité.
Nous allions nager au Big wata ou à la chambre noire. On cotisait de l'argent pendant des mois pour aller danser le 25 décembre à Chebou.
Pour danser avec une fille il faillait donner 25f. Pour coller il fallait donner 50f. Un zouk du groupe Zouk machine était 75 f quand il y avait moins de fille il y avait inflation le prix pouvait monter à 100 f.
Un ami payait l'entrée ensuite soufflait sur le cachet et collait sa main sur celle de son camarade afin de reproduire le cachet sur la main de ce dernier qui n'avait pas d'argent pour rentrer s'amuser. Après tout l'ambiance n'est belle qu'en groupe.
Parfois on rentrait avec la faim au ventre heureusement qu'il y'avait à manger dans toute les maisons du Qt. Sur ce plan n'importe qu'elle maison nous servait de restaurant.
Nos parents connaissaient la voix de chaque enfants du qt. Lorsqu'on refusait de partager un met avec un camarade nos propres parent les prenaient et donnaient l'intégralité à notre ami la prochaine fois on s'empressait d'en donner à nos amis.
On fermait nos bouches face à nos aînés parce qu'on savait que si on leur manquait de respect, on avait "juste ce qu'on méritait". La pire des punitions était : "tu n'iras pas jouer dehors". ou un parent qui disait je ne veux plus le voir marcher avec mon enfant était pire que la peine de mort.
On devrait plus souvent repenser à tous ces moments heureux, parce qu'on est en train de se perdre dans une société sans respect, ni autorité, ni aucune compassion, ni bienveillance pour les autres.
Le bon sens se perd également, de même que la notion du bien ou du mal... ❤
Que c'était beau cette époque.
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vendredi 26 avril 2019
Je suis un gars de Nkong "ça ne te dit rien"
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